Défense et diplomatie Entretien

Le corps de la femme, terrain de guerre

Que deviennent les enfants nés des viols pendant les guerres ? Peut-on réparer des violences qui ne peuvent guérir ? Échange entre la chorégraphe rwandaise Dorothée Munyaneza et Yves Daccord, directeur général du CICR.

Joseph Confavreux

Dorothée Munyaneza est chanteuse, auteure et chorégraphe. Elle a quitté Kigali, au Rwanda, en 1994, après le génocide de près de 800 000 Tutsis par leurs voisins hutus, doublé du viol d’environ 500 000 femmes. Partie en Grande-Bretagne avant de s’installer en France, sa première création, intitulée Samedi détente, avait marqué les esprits en 2014. Elle crée cette année au festival d’Avignon une nouvelle œuvre intitulée Unwanted, une « chorégraphie de la dignité » fondée sur un travail de documentation et d’entretiens avec des femmes victimes de viol et de violences pendant le génocide, mais aussi avec des enfants nés de ces viols.

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