Défense et diplomatie

Afghanistan: le PS se divise sur la question d'un retrait

Les ministres Bernard Kouchner et Hervé Morin sont entendus ce mardi par les députés, une semaine après la mort de dix soldats français. Une fois de plus, le parti socialiste est divisé, entre les partisans d'un retrait pur et simple du contingent français et ceux qui souhaitent redéfinir ses missions. Alors que la gauche radicale appelle à manifester contre la guerre, les socialistes cherchent à harmoniser leurs positions. Lire également un entretien avec le député PS François Lamy et notre article sur "une guerre sale où les massacres de civils se multiplient".

Gérard Desportes

On prête à Talleyrand ce mot: "Quand je m'examine, je m'inquiète. Quand je me compare, je me rassure." La formule s'applique à la situation du parti socialiste ce mardi 26 août, alors que ses députés participent à 15 h à l'audition des ministres Bernard Kouchner et Hervé Morin, respectivement en charge des affaires étrangères et de la défense, à l'Assemblée nationale. Et ce mardi soir, le PS a un autre rendez-vous, cette fois avec lui-même, lors d'un bureau national qui devrait clarifier la position des dirigeants socialistes quant à la présence militaire française en Afghanistan.

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