Reconstruction de l’Irak : un premier ministre confus veut convaincre des patrons frileux...
En visite en France, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki (photo) a rencontré le Medef pour tenter de «vendre» son pays aux chefs d'entreprise de l'Hexagone. En restant confus sur les conditions d'investissement, face à des patrons fort prudents, on peut douter au terme de cette prestation que le renforcement de la relation franco-irakienne passera par l'économie.
LaLa scène avait un petit quelque chose de surréaliste. Lundi après-midi, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, accompagné de plusieurs de ses ministres et d'une pléthore de conseillers, était reçu par le Medef dans le cadre de sa visite en France, juste avant de s'entretenir avec Nicolas Sarkozy. Les intentions du chef du gouvernement irakien étaient claires – faire venir des entreprises pour reconstruire son pays – et celles du syndicat du patronat français l'étaient tout autant – faire du lobbying pour les sociétés hexagonales. Pour le reste, c'était la confusion.