Enfances

Violences sexuelles dans le périscolaire parisien : ces moyens qui manquent

Face aux mises en cause d’animateurs qui se multiplient, des collectifs de parents et des syndicats se mobilisent pour obtenir de la ville de Paris qu’elle admette ses failles et déploie des moyens. Une pierre dans le jardin de la majorité sortante.

Mathilde Mathieu

À quatre mois des élections municipales, la majorité sortante d’Anne Hidalgo se serait bien passée des suspicions de violences sexuelles visant des animateurs qui secouent comme jamais les écoles de Paris. Le candidat socialiste Emmanuel Grégoire avait visiblement si peu prévu d’en faire un sujet de campagne que le 8 novembre, dans un entretien à L’Obs sur son ambition de « rendre la ville aux enfants », il ne faisait pas la moindre référence aux suspensions d’agents qui inquiètent les familles. Pas une fois le mot « pédocriminalité » n’est prononcé. Rachida Dati, elle, s’est jetée sur le sujet.

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