À l’heure d’un cessez-le-feu très précaire à Gaza, c’est le moment du vertige face à la prise de conscience du nombre de crimes de guerre commis par l’armée israélienne dans sa guerre génocidaire.
Des crimes de guerre dont l’histoire et l’ampleur restent à écrire, avec des victimes massacrées, mortes de faim ou encore sous les décombres d’une enclave en ruine, dont beaucoup dans les pays occidentaux – médias, politiques, citoyen·nes – ont justifié, relativisé ou ignoré la mort.
C’est pour redonner leur humanité aux victimes que la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a réalisé un film qui sort mercredi 26 novembre, La Voix de Hind Rajab. Le prénom d’une petite fille de 5 ans assassinée le 29 janvier 2024 avec sa famille par l’armée israélienne, dont le monde entier a entendu la voix enregistrée par les secours palestiniens.
Ce crime et d’autres constituent le quotidien de Donatella Rovera, qui enquête depuis trois décennies pour l’ONG Amnesty International. Elle documente les crimes de guerre dans cette région, mais aussi au Soudan, où se déroule une tragédie criminelle annoncée de longue date.
Une émission animée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es :
- Kaouther Ben Hania, réalisatrice de La Voix de Hind Rajab, au cinéma le 25 novembre ;
- Samaneh Moafi, directrice adjointe de la recherche et enquêtrice pour le laboratoire Forensic Architecture ;
- Donatella Rovera, enquêtrice senior à Amnesty International ;
- Jérôme Tubiana, conseiller aux opérations de Médecins sans frontières et spécialiste du Tchad et du Soudan.
