Afrique(s)

Au Soudan, les massacres d’El-Facher illustrent l’impuissance de la communauté internationale

La capitale provinciale du Nord-Darfour est tombée lundi aux mains des milices du général Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemetti. Les atrocités et les massacres s’y multiplient depuis. Un échec total pour la communauté internationale face à un scénario malheureusement prévisible.

Bastien Massa

« Le dernier message de mon frère disait : “Il n’y a plus aucune chance d’en sortir vivant” », confie lentement Marwan Duda. Porte-parole des déplacés du camp de Zamzam, Mohamed Duda était devenu la voix des sans-voix. Cet infatigable optimiste tentait d’alerter sur le sort des habitant·es d’El-Facher, assiégé·es par les Forces de soutien rapides (FSR) depuis plus de dix-huit mois. « Il avait eu à plusieurs reprises l’occasion de partir, mais il a fait le choix de rester », ajoute son frère.

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