L’armée soudanaise a perdu le monopole de l’usage des drones, auxquels ont massivement recours les forces paramilitaires de Hemetti. Les civils font les frais de ces armes produites dans des pays étrangers, comme les Émirats arabes unis ou la Turquie, et qui alimentent ce conflit meurtrier.
Le camp de l’armée officielle de l’État soudanais comprend également des groupes islamistes et d’anciens groupes rebelles du Darfour. Aucun de ces acteurs n’a intérêt à négocier un cessez-le-feu avec les milices de Hemetti qui ont récemment commis des atrocités au Nord-Darfour.
La capitale provinciale du Nord-Darfour est tombée lundi aux mains des milices du général Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemetti. Les atrocités et les massacres s’y multiplient depuis. Un échec total pour la communauté internationale face à un scénario malheureusement prévisible.
Dans les camps de personnes déplacées de l’est du Congo, autour de Goma, les cas de violences sexuelles ont explosé. En cause, la multiplication des acteurs armés liée au conflit entre le M23 et l’armée, mais aussi l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.
Alors que se tiennent mercredi 20 décembre les élections présidentielle et législatives, l’est du Congo est le théâtre d’affrontements avec des enjeux sécuritaires importants. Dans cette région où la guerre fait rage, le nombre de déplacés augmente de jour en jour.
Alors que diplomates et politiques s’interrogent sur le futur des relations entre Israël et la Palestine et réaffirment la nécessité d’une solution à deux États, les Israéliens, encore sous le choc du 7 octobre, sont bien rares à y croire encore.
Depuis le début de la guerre, des milliers de Gazaouis travaillant en Israël sont réfugiés en Cisjordanie. Une longue attente ponctuée par l’inquiétude pour leurs familles restées à Gaza et la peur d’être arrêtés par l’armée israélienne.
Un raid de l’armée israélienne visant à arrêter des membres du Hamas a fait 13 morts dont une majorité de jeunes et d’enfants dans le camp de réfugiés de Nour Shams. Une colère de cette jeunesse envers l’occupant de moins en moins dissimulée.
Après l’attaque du Hamas le long de la bande de Gaza, la menace d’un nouveau front contre le Hezbollah plane sur les villages situés à la frontière. La région, une zone d’exclusion militaire, a procédé à l’évacuation de la plupart de ses habitants.
Alors que l’armée israélienne a confirmé samedi la présence d’au moins 120 otages retenus par le Hamas à Gaza, un père a décidé d’aller chercher sa fille, enlevée alors qu’elle participait à la rave party à Re’im. Pour cela, il se dit prêt à entrer dans Gaza.
Un élan de solidarité s’est mis en place pour venir en aide aux victimes des attaques du mouvement islamiste. Dans le même temps, malgré les critiques visant Benyamin Nétanyahou, les Israéliens affichent un soutien presque sans faille à la déclaration de guerre du premier ministre.