Vœu pieux ou simple élément de langage, l’intégration économique des pays du Maghreb a été souhaitée par le roi Mohammed VI dans son dernier discours du trône. Mais sans la volonté des deux poids lourds de la région, l’Algérie et le Maroc, un tel objectif reste une chimère.
L’UGTT a rassemblé environ 3 500 militants jeudi à Tunis, après un mois d’août tendu suite à l’échec de négociations sociales. L’UGTT a également fait l’objet d’une manifestation hostile à son égard, le 7 août, une action « orchestrée par le pouvoir en place », selon le syndicat.
La plus vieille réserve d’Afrique a été créée dans l’est de la République démocratique du Congo durant la colonisation belge, au détriment des populations locales. Il est l’une des causes anciennes de la déstabilisation de la région.
Ibtissame Lachgar, militante féministe marocaine, a été arrêtée le 10 août et emprisonnée en attente de son audience, prévue le 27 août. Son tort : une photo sur les réseaux sociaux où elle arbore un t-shirt annonçant « Allah is lesbian ».
Le président états-unien, qui a brutalement mis fin à l’aide au développement à destination des pays africains, est attiré par les ressources naturelles du continent et explique vouloir se concentrer sur le commerce. Mais sur place, on craint l’impact des droits de douane imposés par Washington.
Une reprise du dialogue entre l’Algérie et le Maroc est-elle possible, comme semble le souhaiter le roi Mohammed VI dans son discours du Trône 2025 ? Pour Jamal Benomar, ex-diplomate à l’ONU, c’est la seule voie possible pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
Après Paris en juillet 2024, la diplomatie marocaine s’est targuée d’avoir obtenu le soutien de Londres et de Lisbonne sur son plan d’autonomie pour le Sahara occidental. Mais juridiquement, le conflit ne trouve toujours pas d’issue.
Au Niger, des communautés victimes de la furie de l’armée française en 1899 demandent à la France, dans le cadre des instances onusiennes, de reconnaître ses crimes coloniaux et de les réparer. C’est hors de question pour Paris, dans un contexte de rupture diplomatique avec Niamey.
Début juillet, une « marche de la dignité » a été organisée dans l’une des régions les plus marginalisées du Maroc. Un rappel brutal à la réalité des inégalités qui structurent le pays, et un défi majeur pour la survie du régime de Mohammed VI.
Depuis juin 2022, cette mesure exceptionnelle vise à faire face à la menace djihadiste venue du Sahel voisin. Mais elle a contribué à plonger une population déjà appauvrie dans une précarité extrême. Les espoirs d’un retour à la normale s’amenuisent, tandis que la riposte militaire s’intensifie.
Après la répression meurtrière des manifestations de juin, et alors que de nouvelles mobilisations sont prévues mercredi et jeudi, des voix s’élèvent pour demander à la France de suspendre sa coopération militaire avec Lomé. Depuis 1963, Paris forme l’armée togolaise.
Le président algérien n’a pas accordé sa grâce à l’écrivain franco-algérien, contrairement à ce qu’espéraient ses soutiens. Si sa détention suscite une forte mobilisation en France, c’est la méfiance qui l’emporte au Maghreb. Y compris chez les militants et les intellectuels de la gauche laïque.
Mardi 1er juillet, la peine de l’écrivain Boualem Sansal, notamment pour « atteinte à l’unité nationale », a été confirmée en appel. Depuis son arrestation en novembre dernier, l’écrivain est suspendu aux tensions diplomatiques entre Paris et Alger et espère une grâce présidentielle.
Le régime de Faure Gnassingbé recourt à des méthodes de plus en plus violentes contre les manifestants qui contestent son pouvoir. Après sept morts et des centaines de blessés, partis politiques et organisations de la société civile disent leur indignation. Malgré la peur, les jeunes n’entendent pas renoncer.
Un an après des mobilisations ayant fait 60 morts, William Ruto a répondu, une nouvelle fois, par la force aux manifestants qui réclamaient justice. À deux ans de l’élection présidentielle, ces derniers dénoncent la disparition des opposants, l’impunité policière et la corruption.
Poussé vers la sortie par le gouvernement nigérien, qui vient d’annoncer la nationalisation d’une de ses filiales, le géant français de l’uranium est accusé de ne pas assumer ses responsabilités sociales et environnementales. En cause : sa décision de suspendre le programme de réhabilitation de la mine de la Cominak.