La capitale provinciale du Nord-Darfour est tombée lundi aux mains des milices du général Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemetti. Les atrocités et les massacres s’y multiplient depuis. Un échec total pour la communauté internationale face à un scénario malheureusement prévisible.
Souvent méconnus, les enjeux autour du territoire occupé par le Maroc sont pourtant cruciaux, entre décolonisation et droit à l’autodétermination. Alors que plusieurs États poussent devant l’ONU un plan d’autonomie marocain, la question d’un référendum se pose plus que jamais.
Les rues de la capitale économique, Dar es Salaam, ont été désertées mercredi matin par des habitants craignant la répression. Tandis que des manifestations ont éclaté en fin de journée. La présidente, Samia Suluhu Hassan, devrait être réélue, l’opposition étant empêchée de se présenter.
L’OMS dénonce le meurtre de plus de 460 personnes dans une maternité. Le pouvoir au Soudan accuse les paramilitaires d’avoir également ciblé les mosquées et le Croissant-Rouge. Des accusations corroborées par des analyses d’images satellitaires menées par le Humanitarian Research Lab de Yale.
Expert-comptable, Steeve Rouyar voulait ouvrir un bureau au Togo. Arrêté lors des manifestations de juin, et emprisonné dans des conditions préoccupantes, il se trouve pris dans un climat politique de répression, et face à une diplomatie française complaisante.
L’octogénaire a, sans surprise, écrasé la concurrence avec près de 90 % des voix. Le scrutin présidentiel a été marqué par l’exclusion de ses deux principaux adversaires, compromettant ainsi son caractère équitable et pluraliste.
À 92 ans et au pouvoir depuis 1982, le plus vieux chef d’État en exercice a été déclaré réélu, lundi, dans un pays verrouillé par une machine étatique qui neutralise toute opposition. La veille, quatre personnes ont été tuées lors de manifestations en soutien à son principal rival, qui revendique la victoire.
Après déjà quatorze ans de pouvoir, le président sortant sollicite un quatrième mandat. En l’absence des principaux leaders de l’opposition, sa victoire ne fait guère de doute. Mais un faible niveau de participation pourrait trahir la lassitude de la population.
Sur le papier, les indicateurs macroéconomiques sont flatteurs pour le président Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat le 25 octobre. Mais l’expérience des Ivoiriens, qui subissent une précarité et des inégalités massives, contredit le discours d’autosatisfaction du pouvoir.
Le nouvel homme fort de Madagascar a promis « un nouveau chapitre de la vie nationale » à l’occasion de son investiture. Les jeunes mobilisés de la Gen Z attendent « des preuves concrètes et des actions tangibles ».
« On est ici pour prendre le pouvoir parce que la crise a assez duré », a affirmé mardi le colonel Michael Randrianirina devant les médias. Le nouveau pouvoir annonce la mise en place d’un gouvernement civil « dans quelques jours », tandis que les manifestations se poursuivent.
L’exfiltration du président Rajoelina par l’armée française ravive les critiques contre une politique africaine jugée néocoloniale. Madagascar, comme l’Afrique francophone, s’inquiète des ingérences françaises et réclame des explications.
L’annonce de l’unité militaire qui s’est ralliée au mouvement de contestation est intervenue peu après le vote de la destitution du président Andry Rajoelina par l’Assemblée. Lundi soir, ce dernier avait écarté toute démission dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
Le mouvement de la jeunesse malgache, qui appelle pour jeudi à la grève générale, réclame la démission du président Andry Rajoelina. La légitimité du chef de l’État, au plus bas, n’a en réalité jamais été solide : depuis le début, elle repose en partie sur le soutien de la France.
Les manifestations urbaines qui secouent actuellement le royaume sont la conséquence d’une politique antisociale commencée il y a plus de dix ans. En attendant une sortie de crise, il y aura désormais un « avant » et un « après » 27 septembre.
Après plusieurs jours de répression de tout rassemblement, les jeunes de GenZ 212 semblent enfin s’être installés dans les rues du royaume. Pour le mouvement, l’enjeu est de s’affirmer par le pacifisme, et d’obtenir un nouveau gouvernement.