Samedi 27 et dimanche 28 septembre, la police a dispersé d’importantes manifestations dans plusieurs villes du Maroc, et procédé à de nombreuses arrestations. Les protestations étaient pourtant pacifiques, au nom du droit à la santé et à l’éducation.
Dans l’État insulaire, la répression est violente contre la « génération Z » qui dénonce les pénuries. Au moins cinq morts sont à déplorer, tandis qu’un couvre-feu a été instauré. Le président Rajoelina a limogé le ministre de l’énergie mais la crise reste entière.
Assumant sa filiation avec l’ancien premier ministre Pierre Messmer, le chef du gouvernement défend une même vision de la nation et de son (ex-)empire. Pour lui, la France doit encore assumer son « fardeau » en Afrique, et doit tout faire pour conserver ses territoires ultramarins.
Le gouvernement du Somaliland, État de facto de la Corne de l’Afrique, se montre ambigu au sujet d’un « projet » américano-israélien de déportation de la population gazaouie sur son territoire. Une attitude qui vise avant tout à consolider des années d’efforts diplomatiques envers Washington.
Après avoir pris le pouvoir au Mali en 2020, au Burkina Faso en 2022 et au Niger en 2023, les militaires ont sapé tous les fondements démocratiques et ont imposé des régimes de terreur. Ils mettent en avant la priorité de la lutte contre les groupes djihadistes, qui ne cessent pourtant de gagner du terrain.
Le deuxième Sommet africain sur le climat s’est achevé mercredi en Éthiopie. La déclaration adoptée à son issue relance la question de la finance climatique. Elle traduit les efforts pour parler d’une voix commune lors des prochaines négociations onusiennes sur le climat en novembre.
Le « Family Boat », principale embarcation de la flottille qui doit rejoindre Gaza depuis Tunis, a été attaqué par un drone dans la nuit de lundi à mardi, selon deux témoins. Les participants dénoncent une attaque ciblée et réaffirment leur détermination à partir mercredi, après plusieurs reports.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté, lundi 8 septembre, les candidatures des principaux adversaires du président sortant, qui pourra briguer en octobre un quatrième mandat. Arrivé au pouvoir en 2011 avec le soutien de l’armée française, Ouattara, 83 ans, a la voie libre.
Vœu pieux ou simple élément de langage, l’intégration économique des pays du Maghreb a été souhaitée par le roi Mohammed VI dans son dernier discours du trône. Mais sans la volonté des deux poids lourds de la région, l’Algérie et le Maroc, un tel objectif reste une chimère.
L’UGTT a rassemblé environ 3 500 militants jeudi à Tunis, après un mois d’août tendu suite à l’échec de négociations sociales. L’UGTT a également fait l’objet d’une manifestation hostile à son égard, le 7 août, une action « orchestrée par le pouvoir en place », selon le syndicat.
La plus vieille réserve d’Afrique a été créée dans l’est de la République démocratique du Congo durant la colonisation belge, au détriment des populations locales. Il est l’une des causes anciennes de la déstabilisation de la région.
Ibtissame Lachgar, militante féministe marocaine, a été arrêtée le 10 août et emprisonnée en attente de son audience, prévue le 27 août. Son tort : une photo sur les réseaux sociaux où elle arbore un t-shirt annonçant « Allah is lesbian ».
Le président états-unien, qui a brutalement mis fin à l’aide au développement à destination des pays africains, est attiré par les ressources naturelles du continent et explique vouloir se concentrer sur le commerce. Mais sur place, on craint l’impact des droits de douane imposés par Washington.
Une reprise du dialogue entre l’Algérie et le Maroc est-elle possible, comme semble le souhaiter le roi Mohammed VI dans son discours du Trône 2025 ? Pour Jamal Benomar, ex-diplomate à l’ONU, c’est la seule voie possible pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
Après Paris en juillet 2024, la diplomatie marocaine s’est targuée d’avoir obtenu le soutien de Londres et de Lisbonne sur son plan d’autonomie pour le Sahara occidental. Mais juridiquement, le conflit ne trouve toujours pas d’issue.
Au Niger, des communautés victimes de la furie de l’armée française en 1899 demandent à la France, dans le cadre des instances onusiennes, de reconnaître ses crimes coloniaux et de les réparer. C’est hors de question pour Paris, dans un contexte de rupture diplomatique avec Niamey.