Le Conseil constitutionnel a annulé le décret pris le 3 février dernier par le président Macky Sall pour reporter l’élection présidentielle. Le pays reste dans l’inconnu.
Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, juge que le report de la présidentielle par le président Macky Sall pourrait s’assimiler à de la « haute trahison ». Il redoute une prise de pouvoir par l’armée, dans une situation politique dégradée.
La décision de reporter l’élection présidentielle sénégalaise est-elle un coup porté au bon élève de la démocratie en Afrique ou la mise à nu d’un système oligarchique dans lequel « pouvoir » et « oppositions » s’échangent trop facilement les rôles ?
Une crise politique majeure secoue le pays depuis l’annulation de l’élection présidentielle par Macky Sall. Une nouvelle manifestation à haut risque est envisagée ce mardi. En juin 2023, la répression des manifestations contre la mise à l’écart d’un candidat de l’opposition avait fait 29 victimes.
Alors que la répression des manifestants qui contestent la prolongation du mandat de Macky Sall à la tête du Sénégal a déjà fait trois morts, entretien avec Guy Marius Sagna, l’une des principales figures de l’opposition.
Le « Vendredi de la libération » destiné à faire reculer le président Macky Sall sur sa décision de reporter l’élection présidentielle a été précocement jugulé par les forces de l’ordre, mais le mécontentement du pays ne faiblit guère. Un jeune homme de 19 ans est mort après la manifestation de samedi, portant à trois le nombre de tués depuis le début de la crise.
Trois semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle, à laquelle il ne pouvait pas se présenter, le chef de l’État sénégalais a reporté le scrutin sine die. Une partie de l’opposition, vent debout, parle d’une « régression démocratique » inédite.
Après l’annonce la veille du report de l’élection présidentielle par Macky Sall, de nombreux heurts ont eu lieu dimanche dans la capitale, à la suite de plusieurs manifestations de contestation. Le Sénégal n’avait jamais connu une telle situation depuis 1963, une rareté sur le continent africain. L’opposition dénonce un « coup d’État constitutionnel ».
L’abandon des employés rwandais de la chancellerie française durant le génocide de 1994 demeure une tache indélébile pour la France. Parmi les personnalités mises en cause, l’ancien ambassadeur à Kigali, Jean-Michel Marlaud, est confronté à de nouveaux témoignages accablants.
Le 8 décembre, la justice ougandaise a ordonné l’expulsion de 42 familles qui refusaient de laisser place au mégaprojet pétrolier Tilenga de la compagnie française. Les avocats dénoncent « un cadeau de Noël pour TotalEnergies ».
Alors que se tiennent mercredi 20 décembre les élections présidentielle et législatives, l’est du Congo est le théâtre d’affrontements avec des enjeux sécuritaires importants. Dans cette région où la guerre fait rage, le nombre de déplacés augmente de jour en jour.
Le maréchal al-Sissi a sans surprise été reconduit jusqu’en 2030 à son poste présidentiel. Les défis économiques qui l’attendent seront plus difficiles à relever que ceux posés par cette campagne jouée d’avance.
La reconduite du maréchal Sissi pour un troisième mandat ne fait guère de doute, en l’absence de véritable opposition. Le processus électoral, de dimanche à mardi, est resté plus que jamais verrouillé, tout comme la vie politique dans le pays depuis dix ans.
À choisir entre sa liberté d’opinion et sa liberté sexuelle, M. a préféré la première. Non-binaire, âgé d’une trentaine d’années, iel a plié bagage, écrasé par la puissance du soutien allemand à Israël. Regagner sa terre natale a été « le bon choix ».
Le journaliste congolais Stanis Bujakera est en prison depuis plus de deux mois, accusé d’avoir fabriqué et diffusé une fausse note d’un service de renseignement. Notre enquête révèle que les éléments de preuve du parquet sont totalement fantaisistes.
Alors que les députés débattent mardi de la politique africaine de la France, deux collectifs de ressortissants français du Mali et du Burkina Faso font entendre leur voix. Très critiques vis-à-vis de la diplomatie du gouvernement, leurs membres exigent la fin des représailles décidées après le coup d’État au Niger.