Le parquet algérien a requis une peine d’un an de prison ferme à l’égard du directeur de publication de « Tout sur l’Algérie » (TSA), un des principaux sites d’information francophones. Son tort ? Avoir publié un document public, dans un article de 2016.
Dorothée Myriam Kellou a filmé son père Malek dans son retour au pays, à Mansourah, en Algérie, où il n’était pas revenu depuis un demi-siècle, depuis que l’armée française avait transformé son village en un camp de déportation pendant la guerre d’indépendance. Ensemble, ils documentent une tragédie occultée : les camps de regroupement.
Malgré la crise du Covid-19, de nombreux jeunes Tunisiens continuent de fuir le pays vers les côtes italiennes. Les modes de migration se font souvent de façon plus autonome sans passer par les réseaux de passeurs pour la logistique et la traversée. Un nouveau naufrage provoquant de nombreux décès a eu lieu ce week-end.
L’humanitaire française a passé 1 384 jours aux mains d’un groupe djihadiste, sans jamais perdre espoir de recouvrer la liberté. De retour dans sa famille, en Suisse, elle livre des détails inédits sur sa captivité.
Le Malien Soumaïla Cissé, principal opposant à l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, a été libéré le 8 octobre en même temps que la Française Sophie Pétronin. Il aurait pu être libéré bien avant, si la France ne s’y était pas opposée. Mediapart a retracé le déroulé des tractations.
Un militant du « Hirak », le soulèvement populaire en Algérie, a écopé de dix ans de prison, la plus lourde condamnation jamais prononcée à l’égard d’un manifestant, pour une page déchirée d’un Coran. À quelques semaines d’une révision de la Constitution, la répression s’accentue encore.
Emprisonnée pour avortement et débauche puis graciée, désormais exilée au Soudan, la journaliste marocaine dénonce « l’instrumentalisation du corps des femmes » par l’État marocain et l'absence de liberté de la presse, dans un entretien exclusif pour Mediapart et L’Humanité.
L’affaire Omar Radi, du nom de ce journaliste pris pour cible par le pouvoir marocain, aujourd’hui accusé de viol, ce qu’il nie farouchement, connaît un nouveau rebondissement judiciaire.
Samedi, le gouvernement de transition soudanais et les mouvements rebelles doivent signer plusieurs documents pour mettre fin à des conflits dont les causes se perdent dans l’histoire du pays. Mais des mécanismes de suivi manquent.
Ce mardi 22 septembre, Omar Radi, l'un des journalistes d’investigation les plus en vue, l'une des rares voix critiques dans les médias, comparaît devant la justice marocaine. Révélations sur une affaire qui croise deux luttes cruciales : l’engagement contre la répression des voix et des plumes libres et le combat contre les violences sexuelles et sexistes, de plus en plus instrumentalisé par le régime marocain à des fins politiques et sécuritaires. Une enquête de Mediapart et L’Humanité.
Manifestations à Port-Louis et dans le monde entier, pression internationale, crise économique, catastrophe écologique : dans le sillage du Covid-19 et de la marée noire du MV Wakashio, la République de Maurice traverse des heures sombres et le gouvernement de Pravind Jugnauth est mis à rude épreuve.
Neuf ans après la révolution tunisienne, la liste définitive des blessés et des martyrs de la révolution n’a toujours pas été publiée. Le sujet fait encore polémique.
Officiellement, un drone de l’armée française a frappé pour la première fois le 21 décembre 2019 au Mali. Depuis, cela ne s’arrête pas. Mais on ne connaît jamais les cibles visées, ni le bilan exact des frappes.
Au Mali, où deux militaires français ont encore été tués, au Niger ou au Burkina Faso, les groupes djihadistes ont revu leurs pratiques en raison de la présence de drones armés par l’armée française. Mais la crainte de ce qui peut venir du ciel affecte aussi les populations civiles.
Dans le nord du Mozambique, les habitants sont pris en tenaille entre groupes armés et forces de sécurité gouvernementales. Pendant ce temps, le pétrolier Total et d’autres multinationales développent un projet colossal d’extraction gazière.
À neuf semaines d’une élection présidentielle capitale – la première initialement censée permettre de transférer de manière pacifique le pouvoir à des acteurs nouveaux depuis la crise de 2010-2011, qui avait fait plus de 3 000 morts –, les signaux encourageants posés en début d’année sont déjà en train de s’éloigner.