L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de vacciner 70 % de la population mondiale contre le Covid-19 d’ici 2022 ne serait pas adapté à certaines réalités locales, plaident certains professionnels de santé africains.
Il y a un an, la force Barkhane bombardait une cérémonie de mariage à Bounti et tuait 22 hommes, dont 19 civils. Si cette bavure a été abondamment couverte par les médias, les exactions commises dans la même région par l’armée malienne les semaines suivantes sont passées inaperçues. L’armée française, qui accompagnait les Maliens sur le terrain dans le cadre d’une opération d’envergure, pouvait difficilement les ignorer.
En Algérie, lorsqu’une femme divorcée se remarie, elle perd la garde de ses enfants, contrairement à un homme qui peut refaire sa vie sans condition. Depuis plusieurs mois, les Algériennes manifestent pour faire changer la loi.
L’Assemblée nationale du Bénin a voté en octobre l’élargissement des conditions d’accès à l’avortement. Mais les décrets d’application n’ont toujours pas été publiés et l’opposition reste vive. Dans les hôpitaux, la demande est déjà forte.
L’apartheid est « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme », avait-il coutume de dire. Desmond Tutu est décédé le 26 décembre. Infatigable défenseur des populations opprimées, l’homme de foi sud-africain était aussi engagé contre l’homophobie et le dérèglement climatique.
Les résultats d’enquêtes de séroprévalence menées dans six pays africains, qui viennent d’être rendus publics, montrent que le nombre officiel de cas confirmés sous-estime drastiquement la réalité des infections. Mais le nombre de morts est moins élevé que redouté.
La mobilisation populaire contre le coup d’État militaire du 25 octobre se poursuit avec les mêmes exigences : un pouvoir purement civil et la fin du partenariat avec les généraux. Malgré la répression, les tenants de la démocratie s’organisent. Une nouvelle marche nationale est prévue le 25 décembre.
Pour le spécialiste de droit constitutionnel, le président tunisien Kaïs Saïed exerce un pouvoir sans partage, mais il existe encore des contre-pouvoirs. Entretien à l’occasion de l’anniversaire de la révolution de 2011.
Le report de l’élection présidentielle, tant soutenue par la communauté internationale, paraît inéluctable en Libye. À quelques jours de l’échéance du 24 décembre, les tensions et les violations redoublent.
La Cour de cassation marocaine a autorisé l’extradition de Yidiresi Aishan, un informaticien de 33 ans, arrêté à Casablanca en juillet. La Chine lui impute « des actes terroristes commis en 2017 ».
La société minière publique de la République démocratique du Congo, la Gécamines, a versé 530 millions de dollars d’« avances fiscales », dont l’Inspection générale des finances n’a pas retrouvé la moindre trace sur les comptes de l’État. Nous avons pu documenter que des millions ont bien été détournés, dont une partie en liquide.
Nous publions le droit de réponse de Jean-Claude Kabongo, en réaction à l’article du 2 décembre 2021, « Congo hold-up : les bonnes affaires des conseillers du président Tshisekedi ».
Trois mois après s’être octroyé tous les pouvoirs, le président tunisien Kaïs Saïed a décidé de prolonger l’état d’exception avec un nouveau calendrier : un référendum constitutionnel pour juillet 2022, puis des élections législatives. Ces mesures suscitent de nombreuses critiques.
Un an après la normalisation de leurs relations, le Maroc et Israël continuent de sceller un étroit partenariat, désormais au grand jour. En témoigne la signature d’un accord sécuritaire et militaire, sans précédent entre un pays du monde arabe et l’État hébreu.
La transition politique reste très laborieuse en Libye. Déjà maintes fois repoussées par le passé, les élections, cruciales pour l’avenir du pays éclaté par la guerre, censées se tenir à partir du 24 décembre, restent incertaines.
Riche homme d’affaires et gouverneur de la province minière du Katanga de 2007 à 2015, Moïse Katumbi a poursuivi son business minier, alimenté en partie par des contrats publics, en le logeant dans de discrètes sociétés « offshore ».