Opposés à la stratégie d’une « révolution verte » qui promeut une agriculture techno-industrielle, des producteurs africains plaident pour l’agroécologie et boycottent le sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui s’ouvre jeudi 23 septembre à New York.
Le coup d’État en Guinée a rappelé une tendance lourde en Afrique occidentale : partout ou presque, et surtout dans les pays francophones, la démocratie perd du terrain. Les régimes se durcissent et le fossé se creuse entre les citoyens et leurs dirigeants. Trente ans après l’avènement du multipartisme, la désillusion est grande.
En septembre 2020, l’opinion publique nigérienne découvrait que ses propres forces de sécurité se sont rendues coupables de massacres de population civile. Du matériel fourni par les Européens aurait pu être utilisé.
Plus d’un mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien Kaïs Saïed n’a toujours pas désigné de chef du gouvernement. Le 23 août, il a prolongé ses mesures d’exception sans échéancier. Samedi, il a laissé entendre que la Constitution de 2014 pourrait être amendée.
Après une décennie au gouvernement, le PJD, parti islamo-conservateur que la monarchie a su domestiquer, s'est effondré lors des législatives de mercredi, au profit de deux partis libéraux, le RNI et le PAM, proches du roi.
Le despote a été renversé le 5 septembre. La junte, dirigée par un ex-légionnaire de l’armée française, que Condé avait recruté pour ses forces spéciales, a promis des lendemains qui chantent au peuple guinéen, partagé entre soulagement et crainte d’une dérive sanglante.
Les aires protégées sont l’un des sujets centraux du congrès annuel de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisé à Marseille. Exemple en Tanzanie, avec un parc national récemment créé : grand comme la Belgique, il est déjà menacé par la construction d'un barrage hydroélectrique.
À la suite de la mort d’une fillette excisée par un médecin, les députés égyptiens ont durci la loi contre les criminels responsables d’excision. Mais la plupart des auteurs ne sont jamais poursuivis. Faute de réelle volonté politique.
Le président de la République a confirmé lundi la prolongation du gel des activités du parlement, décrété le 25 juillet dernier. Kaïs Saïed a promis de s’adresser aux Tunisiens dans les prochains jours et de nommer un chef du gouvernement.
À Conakry, les prisonniers politiques s’entassent dans les prisons, et l’un d’eux, Oumar Sylla, se trouve en danger de mort selon ses proches. La dérive autoritaire du régime d’Alpha Condé n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de faire un voyage express à Conakry – un de plus - et d’y rencontrer le président en tête à tête.
Depuis lundi après-midi, plusieurs incendies ravagent le nord de l’Algérie. Une catastrophe qui a fait au moins soixante-neuf décès selon le dernier bilan. Face au désastre, la population agit.
Au Cameroun, la corruption est partout. Mais si elle freine le développement du pays, elle bénéficie à quelques acteurs, dont des entreprises étrangères qui arrivent à en tirer parti.
De nombreux anciens ministres croupissent en prison, accusés de détournement de fonds. Mais si l’opération « Épervier » qui les a ciblés s’appuie sur des faits réels, elle peut aussi avoir des motivations politiques.
La revue « Politique africaine » fête ses quarante ans d’existence. Pour Mediapart, ses deux rédacteurs en chef analysent le regard porté sur le continent africain depuis la France et la manière dont les sciences sociales peuvent aider à déconstruire certains clichés. Entretien vidéo.
Le Cameroun est l’un des pays les plus corrompus du monde, selon plusieurs classements internationaux. Racket, pots-de-vin, détournements de fonds publics se retrouvent dans tous les secteurs. Des raisons historiques, économiques et politiques sont à l’origine de ce phénomène.
Une semaine après la décision du président Kaïs Saïed de limoger le chef du gouvernement et de suspendre l’activité du Parlement, une partie des jeunes Tunisiens qui avaient voté massivement pour lui en 2019 débattent de la suite des événements. Leurs attentes économiques et sociales, ainsi que sur la question des libertés, sont nombreuses.