Reprise par la famille Kabila en 2015, la société textile Sotexki, ancien fleuron industriel de la RDC en grande difficultés financières, a été renflouée grâce à des commandes publiques et à un prêt de la BGFI, alors dirigée par le frère du président Kabila.
Une mystérieuse société portuaire, propriété personnelle de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, a reçu 3,3 millions de dollars de fonds publics congolais. Cette société a auparavant financé un yacht de luxe avec des fonds issus de la Banque centrale.
La Banque centrale de la République démocratique du Congo a ouvert à la BGFI un compte qui a servi à verser 76 millions de dollars à la famille et à des proches de l’ancien président Joseph Kabila, puis a maquillé son bilan officiel pour masquer certains paiements.
L’entreprise d’importation alimentaire Egal a reçu 77 millions de dollars de fonds suspects et détournés des caisses de l’État de RDC, dont 6 millions ont directement bénéficié au président Kabila. Aucun de ses proches n’a été inquiété car la banque BGFI a étrangement choisi d’endosser toute la responsabilité.
La France fournit des renseignements aux autorités égyptiennes qui sont utilisés par Le Caire pour cibler des trafiquants à la frontière égypto-libyenne, et non des djihadistes comme prévu, selon des documents confidentiel défense révélés par le média d’investigation Disclose.
Comment un chef d’État peut-il parvenir à détourner autant d’argent à son profit, celui de ses proches, et au détriment des habitants de son pays ? Cette vidéo de quatre minutes, en accès libre, permet de tout comprendre au système Kabila.
La BGFI, banque des présidents Bongo et Sassou Nguesso, incarnait déjà la corruption de la « Françafrique ». La banque gabonaise est désormais au cœur des révélations « Congo hold-up » sur la kleptocratie en République démocratique du Congo.
Notre enquête révèle comment la famille de l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) a siphonné 138 millions de dollars des caisses de l’État, avec la complicité de la banque BGFI RDC, à travers une société-écran installée dans un garage.
Au moins sept personnes ont été tuées samedi au Soudan, lors des marches organisées par les opposants au coup d’État. La junte était bien décidée à empêcher une forte mobilisation, comme celle du 30 octobre, cinq jours après le putsch. Reportage dans la capitale.
Les élections auront-elles lieu en Libye à partir du 24 décembre ? Pour la trentaine de pays réunis à Paris, à l’invitation de la France, acteurs du conflit ou de sa résolution, le pari est réaliste. La réalité libyenne rend cependant cette échéance bien incertaine.
Faute de garantir le déroulement normal des élections à venir, la réunion internationale sur la Libye qui doit se tenir ce vendredi permettra à Emmanuel Macron de revendiquer un rôle d’artisan de la paix dans un conflit où la France a joué depuis dix ans un jeu trouble, multipliant les choix aventureux.
À la fin des années 1990, une entreprise norvégienne s’implantait dans le sud-ouest de la Tanzanie pour y planter des arbres afin, disait-elle, de participer à la lutte contre le changement climatique et de promouvoir un développement durable des communautés villageoises. Mais ce conte de fées écologique s’est révélé un miroir aux alouettes.
L’Algérie a dénoncé le « lâche assassinat » lundi de trois camionneurs algériens par « les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental ». « Leur assassinat ne restera pas impuni », a affirmé la présidence algérienne. Une nouvelle escalade dans le conflit entre les deux voisins du Maghreb.
À rebours des discours sécuritaires sur l’Afrique « plaque tournante » du trafic mondial, la revue Politique africaine propose une immersion dans le quotidien des consommateurs et vendeurs de cannabis, tramadol ou dérivés de la cocaïne.
Mediapart révèle les dessous du retour de Sophie Pétronin au Mali, tenu secret jusqu'à ce week-end. L’ex-otage française, qui avait été rapatriée à Paris après trois ans et neuf mois aux mains d’un groupe djihadiste, s’est envolée de nouveau pour Bamako en mars dernier. Samedi, les autorités maliennes ont fait savoir qu’elles souhaitaient « l’appréhender ».
Alors qu’Emmanuel Macron a présidé une cérémonie de restitution au Bénin de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey, analyse avec Nanette Snoep, anthropologue, ancienne du Quai Branly et directrice du Rautenstrauch-Joest Museum, à Cologne.