Depuis plusieurs mois, les habitants d’une plage se battent pour conserver leurs terrains situés en bordure d’une zone protégée. Les autorités du pays l’ont attribuée à la Chine dans le cadre d’un partenariat pour le développement d’un port.
Les mesures décidées par le président de la République Kaïs Saïed dimanche 25 juillet, parmi lesquelles le limogeage du chef du gouvernement et la suspension des activités du Parlement, font suite à une crise politique qui dure depuis de longs mois en Tunisie. Si beaucoup de Tunisiens ont acclamé ce coup de maître, tout le monde craint aussi la concentration des pouvoirs aux mains d’un seul.
Les révélations du « Projet Pegasus » pointent le Rwanda comme l’un des plus grands clients de NSO. Les autorités du pays ont ciblé plus de 3 500 numéros de téléphone. Une surveillance massive qui vise principalement les voix de l’opposition et qui ne surprend ni militants ni journalistes dans un État où la liberté de parole est très contrôlée.
Pendant deux mois, trois célèbres journalistes marocains, Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Imad Stitou, ont été jugés dans des conditions iniques. Des procès qui signent la condamnation du journalisme indépendant au Maroc. Reportage entre les salles 7 et 8 du tribunal de Casablanca.
Le journaliste marocain Omar Radi, surveillé par le logiciel israélien Pegasus, a été condamné lundi à six ans de prison au terme d’une parodie de procès. Imad Stitou, témoin devenu accusé, écope d’un an de prison dont six mois ferme. Retour sur cette obscure affaire, en collaboration avec « L’Humanité ».
Un tribunal de Casablanca a condamné lundi le journaliste et défenseur des droits humains Omar Radi à six ans de prison dans une double affaire d’« espionnage » et de « viol » à l’issue de son procès en première instance.
Plusieurs journalistes marocains ont été surveillés via le logiciel espion Pegasus de la firme israélienne NSO. Le Maroc déploie des moyens colossaux pour bâillonner les dernières voix libres et, plus largement, toute la société civile.
Record de mortalité en Tunisie, reprise des mesures préventives au Maroc, hôpitaux débordés en Algérie... Notamment à cause du variant Delta, le Maghreb fait face à une nouvelle vague de contaminations.
Malgré la troisième vague qui sévit depuis début juin, un nombre infime de Congolais s’est fait vacciner. Dans ce pays où 1 000 personnes sont mortes du Covid, selon les chiffres officiels, gouvernement et acteurs internationaux sont accusés d’exagérer la gravité de la maladie.
La Cour constitutionnelle a condamné le président déchu Jacob Zuma à quinze mois de prison ferme pour outrage à la justice. Depuis son incarcération le 7 juillet, le pays est le théâtre de multiples scènes de violence.
Le Soudan, mentionné au gré de soubresauts internationaux, mérite qu’on s’arrête sur sa situation présente et passée. Une historienne, Elena Vezzadini, une politiste, Lucie Revilla, et un anthropologue, Clément Deshayes, s’y emploient.
Après plus d’un an de détention provisoire et 95 jours de grève de la faim, le verdict est tombé pour l’éditorialiste d’Akhbar Al Youm, qui nie en bloc les accusations d’agression sexuelle dont il est l’objet.
Plus jeune État du globe, le Soudan du Sud est né il y a tout juste dix ans, sous les flonflons et les vivats émus de la communauté internationale. Devenu indépendant après l’une des guerres les plus longues d’Afrique – vingt-deux ans –, il est aussi le plus corrompu au monde, à égalité avec la Somalie.
Dans le sud de cette île de l’océan Indien, la sécheresse liée au dérèglement climatique provoque une crise alimentaire aiguë. Selon l’ONU, plus d’un million de personnes en sont victimes et trompent la faim en mangeant du cuir tanné ou de la boue.
Selon l’OMS, la Tunisie est le pays arabe et africain le plus touché par la pandémie de Covid-19. Les autorités ont décidé de confinements ciblés et de restrictions de déplacement face à la recrudescence des cas. Le système hospitalier est saturé.
Depuis un an et demi, la force Barkhane est accusée dans au moins trois cas d’avoir bombardé des civils. Des chercheurs soupçonnent la France de mener, comme les États-Unis au Moyen-Orient, des « frappes signatures », fondées sur une interprétation très contestée du droit de la guerre.