Au Niger, les violences des forces de sécurité au nom de la lutte antiterroriste

En septembre 2020, l’opinion publique nigérienne découvrait que ses propres forces de sécurité se sont rendues coupables de massacres de population civile. Du matériel fourni par les Européens aurait pu être utilisé.

Moussa Aksar, Tomas Statius et Giacomo Zandonini

15 septembre 2021 à 07h30

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Niamey (Niger).– Le soleil frappe fort en ce samedi 28 mars 2020. Ghumrane Almaimoune, 40 ans, est de retour dans son petit village dans la région de Tillabéri, à l’ouest du Niger. L’homme, plutôt robuste, un visage rond souligné de larges pommettes, vit depuis quelques années dans la tentaculaire capitale du Nigeria, Abuja. Il y travaille comme gardien d’immeuble. Ghumrane est là pour se marier, une seconde fois. C’est un signe de prestige dans la communauté touarègue. 

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