Le despote a été renversé le 5 septembre. La junte, dirigée par un ex-légionnaire de l’armée française, que Condé avait recruté pour ses forces spéciales, a promis des lendemains qui chantent au peuple guinéen, partagé entre soulagement et crainte d’une dérive sanglante.
Les aires protégées sont l’un des sujets centraux du congrès annuel de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisé à Marseille. Exemple en Tanzanie, avec un parc national récemment créé : grand comme la Belgique, il est déjà menacé par la construction d'un barrage hydroélectrique.
À la suite de la mort d’une fillette excisée par un médecin, les députés égyptiens ont durci la loi contre les criminels responsables d’excision. Mais la plupart des auteurs ne sont jamais poursuivis. Faute de réelle volonté politique.
Le président de la République a confirmé lundi la prolongation du gel des activités du parlement, décrété le 25 juillet dernier. Kaïs Saïed a promis de s’adresser aux Tunisiens dans les prochains jours et de nommer un chef du gouvernement.
À Conakry, les prisonniers politiques s’entassent dans les prisons, et l’un d’eux, Oumar Sylla, se trouve en danger de mort selon ses proches. La dérive autoritaire du régime d’Alpha Condé n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de faire un voyage express à Conakry – un de plus - et d’y rencontrer le président en tête à tête.
Depuis lundi après-midi, plusieurs incendies ravagent le nord de l’Algérie. Une catastrophe qui a fait au moins soixante-neuf décès selon le dernier bilan. Face au désastre, la population agit.
Au Cameroun, la corruption est partout. Mais si elle freine le développement du pays, elle bénéficie à quelques acteurs, dont des entreprises étrangères qui arrivent à en tirer parti.
De nombreux anciens ministres croupissent en prison, accusés de détournement de fonds. Mais si l’opération « Épervier » qui les a ciblés s’appuie sur des faits réels, elle peut aussi avoir des motivations politiques.
La revue « Politique africaine » fête ses quarante ans d’existence. Pour Mediapart, ses deux rédacteurs en chef analysent le regard porté sur le continent africain depuis la France et la manière dont les sciences sociales peuvent aider à déconstruire certains clichés. Entretien vidéo.
Le Cameroun est l’un des pays les plus corrompus du monde, selon plusieurs classements internationaux. Racket, pots-de-vin, détournements de fonds publics se retrouvent dans tous les secteurs. Des raisons historiques, économiques et politiques sont à l’origine de ce phénomène.
Une semaine après la décision du président Kaïs Saïed de limoger le chef du gouvernement et de suspendre l’activité du Parlement, une partie des jeunes Tunisiens qui avaient voté massivement pour lui en 2019 débattent de la suite des événements. Leurs attentes économiques et sociales, ainsi que sur la question des libertés, sont nombreuses.
Depuis plusieurs mois, les habitants d’une plage se battent pour conserver leurs terrains situés en bordure d’une zone protégée. Les autorités du pays l’ont attribuée à la Chine dans le cadre d’un partenariat pour le développement d’un port.
Les mesures décidées par le président de la République Kaïs Saïed dimanche 25 juillet, parmi lesquelles le limogeage du chef du gouvernement et la suspension des activités du Parlement, font suite à une crise politique qui dure depuis de longs mois en Tunisie. Si beaucoup de Tunisiens ont acclamé ce coup de maître, tout le monde craint aussi la concentration des pouvoirs aux mains d’un seul.
Les révélations du « Projet Pegasus » pointent le Rwanda comme l’un des plus grands clients de NSO. Les autorités du pays ont ciblé plus de 3 500 numéros de téléphone. Une surveillance massive qui vise principalement les voix de l’opposition et qui ne surprend ni militants ni journalistes dans un État où la liberté de parole est très contrôlée.
Pendant deux mois, trois célèbres journalistes marocains, Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Imad Stitou, ont été jugés dans des conditions iniques. Des procès qui signent la condamnation du journalisme indépendant au Maroc. Reportage entre les salles 7 et 8 du tribunal de Casablanca.
Le journaliste marocain Omar Radi, surveillé par le logiciel israélien Pegasus, a été condamné lundi à six ans de prison au terme d’une parodie de procès. Imad Stitou, témoin devenu accusé, écope d’un an de prison dont six mois ferme. Retour sur cette obscure affaire, en collaboration avec « L’Humanité ».