Les pays francophones d’Afrique centrale sont tous confrontés à une grave crise économique, qui se double de tensions politiques d’une ampleur inédite, faisant de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), dont ils sont membres, la région la plus instable du continent.
Trois mois après l’investiture d’Uhuru Kenyatta pour un second mandat au terme d’élections contestées, la dérive autoritaire du gouvernement inquiète. L’opposant historique Raila Odinga, qui ne reconnaît toujours pas la victoire de son rival, s’est récemment autoproclamé président du peuple.
Après des semaines de négociations et de psychodrames, le président sud-africain Jacob Zuma a finalement accepté de quitter son poste et de céder sa place à Cyril Ramaphosa. Ce faisant, il aura raté sa sortie de la même manière qu'il a saboté le pays durant ses huit années de mandat.
Les tractations de couloirs pour organiser le départ du président impopulaire et corrompu Jacob Zuma ont duré des semaines, afin de laisser place au nouveau leader de l’ANC Cyril Ramaphosa. Zuma a annoncé sa démission «à effet immédiat» le 14 février.
Après l’avoir inscrite puis retirée de la liste des paradis fiscaux, l’Union européenne a élevé la Tunisie au rang de pays à risque en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, aux côtés de onze États, dont quatre en guerre : l’Afghanistan, le Yémen, l’Irak et la Syrie. Un coup de pression pour lui tordre la main dans le dossier de l’accord de libre-échange Aleca ?
Votée en juillet 2017, la loi a été officiellement promulguée le 11 février. Pour les associations de défense des victimes et les institutions, tout l’enjeu réside dans la prise en charge des femmes victimes de violences. Commissariats, médecins, juges... sont concernés.
Les Sud-Africains sont suspendus aux tractations de couloirs visant à organiser le départ du président impopulaire et corrompu Jacob Zuma, afin de laisser place au nouveau leader de l’ANC Cyril Ramaphosa. Une réunion «décisive» est prévue lundi 12 février.
Depuis le coup d’État de juillet 2016 contre le président Erdogan, plus de 30 écoles accusées d’appartenir au réseau Gülen, réparties dans toute l’Afrique, ont été reprises en main ou fermées à la demande d'Ankara. Un symbole de la volonté turque d’affirmer par tous les moyens sa présence sur le continent.
En Tunisie, le président français a mis en avant la jeunesse, celle des Tunisiens comme la sienne, pour assurer de sa volonté d'aider le pays, surtout en matière de développement économique, « non pas comme un ami mais comme un frère ou une sœur ».
Visés directement par le gouvernement lors des protestations sociales qui ont eu lieu entre le 7 et le 14 janvier, les partis de gauche peinent à former une réelle opposition qui drainerait toutes les tendances et les mouvements de jeunes.
À peine élu président, João Lourenço, le successeur de José Eduardo dos Santos qui a régné 38 ans sur l’Angola, a procédé à une vaste purge des enfants et affidés de l’ancien président. Ces derniers avaient été placés aux principaux postes clés de l’économie du pays. S’agit-il de mettre fin à la kleptocratie d’un clan ou de simplement se redistribuer les richesses de la corruption ?
Plusieurs ONG publient un rapport accablant pour les autorités marocaines. On y découvre l’ampleur des entraves du régime pour domestiquer les associations de défense des droits humains, qu’elles soient marocaines ou étrangères.
Depuis plusieurs jours, le pays vit au rythme de manifestations et d’affrontements dans une vingtaine de villes. Six cents personnes ont été arrêtées, selon le ministère de l’intérieur. La jeunesse qui manifeste est confrontée à la question des casseurs et à l’instrumentalisation des mouvements qui se veulent pacifiques.
Les forces de sécurité du Cameroun sont visées depuis plusieurs semaines par des attaques armées de groupes séparatistes dans les deux régions anglophones du pays. Ce nouveau conflit intervient alors que le président Paul Biya est au pouvoir depuis trente-cinq ans.
Au large de Sfax, cette île tunisienne est devenue l’un des principaux pôles de transit pour accéder à la Sicile ou à Lampedusa. Face aux difficultés de la pêche artisanale, les bateaux y ont changé de mains, et d’usage.
L’été dernier, deux vidéos d’agressions sexuelles de jeunes femmes à Tanger et Casablanca ont choqué le Maroc. Le gouvernement promet une loi depuis des années. Safaa Monqid, sociologue, explique comment l’espace public dans le monde arabe exclut les femmes.