Après des décennies de guerres civiles, l’immense Soudan a été amputé en 2011 de ses provinces du sud, qui sont devenues un État indépendant, membre de l’ONU. Malgré cette division, la paix est loin de règner au nord comme au sud.
En Tunisie, la Cotusal, une société qui fournit le sel nécessaire au sel de table en France, notamment sous la marque La Baleine, n’arrive pas à se détacher de son histoire coloniale. Depuis la Révolution, la question de l’exploitation des ressources naturelles par une puissance étrangère fait polémique.
Du Sahel aux côtes de l’Afrique de l’Ouest, les routes défoncées empoisonnent le quotidien : circulation ralentie, accidents nombreux, air irrespirable… Quand des travaux sont entrepris, la corruption les empêche fréquemment d’aboutir. Des collectifs de citoyens s’organisent pour se faire entendre des autorités.
Le 31 décembre, l’Instance Vérité et Dignité, chargée de la justice transitionnelle en Tunisie, clôt son mandat après quatre ans et demi de travail pour faire la lumière sur les dérives du passé. Mais l’État reste réticent, notamment concernant la lutte contre la corruption.
La chercheuse Myriam Aït-Aoudia décrypte la situation politique algérienne plus que confuse à quelques mois d'une des élections présidentielles les plus incertaines de l'Algérie contemporaine.
La perspective d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika semble de plus en plus incertaine tant le président algérien apparaît affaibli par la maladie. Toutes les spéculations sont permises, y compris un report de la présidentielle et un prolongement de son mandat.
La République démocratique du Congo organise dimanche 30 décembre ses élections générales dans un contexte tendu. Joseph Kabila quitte la présidence après avoir profondément modifié le rapport de force entre son pays et l’Occident.
Un journaliste tunisien s’est immolé par le feu le 24 décembre, dans la région déshéritée de Kasserine, foyer de la révolution de 2011. Huit ans, presque jour pour jour, après celle du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi qui déclenchait les soulèvements arabes.
Lancée en 2008 par l’ONU, la REDD+, un outil de protection des forêts tropicales, est présentée comme l’une des principales solutions au changement climatique. Mais après dix ans d’existence, elle s’annonce à la fois coûteuse et peu efficace. Entretien avec Simon Counsell, directeur exécutif de l’ONG Rainforest Foundation UK.
La ministre française des armées, Florence Parly, se rend à Bangui lundi et mardi. Avec un objectif : reprendre le contrôle de la RCA, récemment perdu au profit de la Russie, qui a su exploiter un manque de clairvoyance de Paris. La rivalité franco-russe s’exprime aussi au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Mediapart reçoit le journaliste et romancier algérien Adlène Meddi qui explore dans un nouveau roman, à travers le regard de quatre adolescents, le trauma de « la décennie noire », cette guerre civile qui saigna le pays des années 1990 à 2000 et qui hante les mémoires.
Le 5 octobre, des miliciens du MSA ont attaqué un campement peul à la frontière du Niger et du Mali. Selon plusieurs témoins, ils étaient appuyés par les forces françaises de l’opération Barkhane. Une version démentie par l’armée, qui assume cependant s’appuyer sur des groupes touaregs, régulièrement accusés d’exactions, au nom de la lutte antiterroriste.
Les armées française et malienne ont annoncé la mort probable d’Amadou Koufa, une des figures du djihad au Mali, lors d’une opération pilotée par Barkhane. Mais sa disparition ne garantit aucunement l’amélioration de la sécurité des Maliens, qui ne cesse de se dégrader depuis 2012.
Alors que le rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain doit être remis vendredi à Emmanuel Macron, la polémique est déjà lancée à vive allure. Analyse avec Nanette Snoep, ancienne du Quai Branly et directrice des musées d’ethnologie de Saxe, en Allemagne.
Ministre de la justice du Mali de juillet 2016 à novembre 2017, Mamadou Ismaïla Konaté, avocat de métier, relate dans un livre à paraître son passage au gouvernement. Il y décrit une justice gangrenée par la corruption et la passivité du pouvoir.
Épuisés par des années d’instabilité, les Libyens aspirent à un État souverain et des services sociaux qui fonctionnent. Entretien avec l’un des auteurs du rapport réalisé par le Centre pour le dialogue humanitaire à Genève mandaté par l’ONU.