A la frontière entre le Niger et le Mali, l’alliance coupable de l’armée française
Le 5 octobre, des miliciens du MSA ont attaqué un campement peul à la frontière du Niger et du Mali. Selon plusieurs témoins, ils étaient appuyés par les forces françaises de l’opération Barkhane. Une version démentie par l’armée, qui assume cependant s’appuyer sur des groupes touaregs, régulièrement accusés d’exactions, au nom de la lutte antiterroriste.
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Niger, envoyé spécial.– Le 5 octobre dernier, c’était jour de baptême au campement peul de Sadjo Douna, situé près du puits d’Agadiman, à quelques kilomètres de la frontière entre le Niger et le Mali. À 11 heures, les femmes, les hommes et les enfants s’apprêtaient à partager un repas de fête lorsque des membres armés du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) sont arrivés à bord de pick-up. Le MSA est une milice fondée au Mali en 2016 sur une base communautaire : ses membres sont issus de la tribu des Daoussaks, des éleveurs nomades pour la plupart, apparentés aux Touaregs, qui sont depuis plusieurs décennies en conflit avec les Peuls du Niger, éleveurs nomades eux aussi.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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