En Algérie, Adlène Meddi explore les cicatrices à vif de la décennie noire
Mediapart reçoit le journaliste et romancier algérien Adlène Meddi qui explore dans un nouveau roman, à travers le regard de quatre adolescents, le trauma de « la décennie noire », cette guerre civile qui saigna le pays des années 1990 à 2000 et qui hante les mémoires.
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Dans 1994, un polar, noir comme ces années qui n’ont pas fini de hanter l’Algérie, qui vient de paraître en France, le journaliste et romancier algérien Adlène Meddi revient sur l’autre grand trauma algérien après le trauma colonial : le trauma de « la décennie noire » (1992-2002), de la guerre fratricide, « la guerre intérieure », selon la formule de la psychanalyste franco-algérienne Karima Lazali qui fut l’invitée de notre précédent Maghreb express. Quand « la guerre se réveillait partout », qu’« elle purifiait salement le monde, le détruisant pour en créer un autre », « pas seulement un massacre collectif qui se banalisait » mais aussi « un poison individuel ». Adlène Meddi nous entraîne, dans un style vif et tranchant, au cœur de cette guerre de destruction, antithèse de la guerre de libération de l’oppresseur colonial qui gonfle de fierté l’Algérien.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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