Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour l’autrice tuniso-française, la dérive antidémocratique du président Kaïs Saïed est « peut-être une modalité tunisienne de la contre-révolution qui a eu lieu dans tous les pays arabes ».
Depuis plus de dix ans, Emel Mathlouthi trace son sillon musical hors des clichés rebattus. Il y a deux ans, l’artiste tunisienne, célèbre pour son hymne à la liberté pendant la révolution de 2011, s’est attelée à une urgence : visibiliser ses sœurs sur scène et en coulisses dans un milieu dominé par les hommes.
Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la France ne parvient toujours pas à regarder son passé colonial. À l’heure d’un racisme assumé et d’une nostalgie décomplexée pour la colonisation, il faut œuvrer à raconter la réalité de cette histoire.
Au péril de sa vie, Aminetou Mint el-Moctar, 65 ans, milite depuis son plus jeune âge pour les droits des femmes en Mauritanie. Une fatwa y a été prononcée contre elle : « Il vaut mieux mourir en luttant contre les injustices que mourir endormie », réplique-t-elle.
Elles et ils sont petits-fils et petites-filles d’indépendantiste, d’appelé, de harki, de pieds-noirs, de juifs d’Algérie, de militant à l’OAS. Chacun et chacune à leur échelle, elles et ils dépassent les silences, les traumas et les assignations mémorielles.
La scène politique française actuelle est née d’un monde colonial, avec lequel elle n’en a pas terminé, rappelle l’autrice d’un ouvrage important sur 1962, année de l’indépendance de l’Algérie. Un livre qui tombe à pic, à l’heure des réécritures fallacieuses de l’histoire.
Vendredi 24 juin, des migrants subsahariens ont tenté de gagner l’Espagne depuis Nador, au Maroc, où des tentatives de passage se font régulièrement. Mais cette fois, ce qui s’apparente à un mouvement de foule a causé la mort d’au moins 23 personnes aux portes de l’Europe.
L’Algérie a suspendu mercredi 8 juin un traité de coopération avec l’Espagne, en réaction au revirement récent de Madrid sur la question du Sahara occidental. Sur la scène intérieure espagnole, Pedro Sánchez est très critiqué pour ce soutien appuyé au Maroc.
Les journalistes algériens continuent de subir les foudres du régime. L’un d’entre eux, Ihsane El Kadi, vient d’être condamné à six mois de prison ferme pour un article de presse.
Un collectif encore très confidentiel de victimes de violences sexuelles dans le Donbass, membre du réseau mondial SEMA, se mobilise en Ukraine pour repérer et accompagner les rescapées des viols commis par les soldats russes. Mediapart a pu les suivre.
Reportage dans un village aujourd’hui libéré de la région de Kyiv, qui donne à voir l’extrême brutalité des forces russes. Comment reprendre une vie normale quand tout n’est plus que destruction, désolation et traumatisme ?
Les témoignages de victimes de viols de la part de soldats russes s’accumulent en Ukraine. La Russie dément utiliser cette arme de guerre et accuse les autorités ukrainiennes de « mise en scène ». Premier volet de notre enquête.
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Le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné ce lundi 10 août à la très lourde peine de trois ans de prison ferme pour avoir exercé son métier de journaliste. C'est la plus lourde peine jamais prononcée contre un journaliste depuis l'indépendance du pays en 1962. Le journalisme est donc un crime en Algérie. Terrible nouvelle et dérive d'un pouvoir autoritaire, répressif.
Si l'Algérie vous passionne et que vous êtes sur les réseaux sociaux, vous suivez forcément Khaled Drareni sur Twitter où il est très actif et incontournable. Le jeune quadra croupit en prison depuis 52 jours. Pour avoir fait son métier de journaliste.
Idir, légende de la musique berbère, est mort samedi 2 mai. Et c'est toute notre enfance qui se fracasse, le coeur qui saigne. Comme disait Bourdieu, Idir, « ce n’est pas un chanteur comme les autres. C’est un membre de chaque famille. »
« Kho », « frère » en dialecte algérien. Parmi les lauréats du très couru World Press Photo, trois photographes mettent en lumière la jeunesse en première ligne de deux soulèvements arabes, le Hirak en Algérie et la révolte soudanaise.
Plus d’une cinquantaine de femmes journalistes, dont je fais partie et venant des quatre coins du monde, apportent leur soutien à la journaliste marocaine Hajar Raissouni sous les verrous depuis plus d'un mois pour avortement illégal et relations sexuelles hors mariage.
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