Proche et Moyen-Orient Reportage

À Gaza, « le pire, pour les enfants, ce n’était pas les bombes mais la famine »

Wajd, 4 ans, et Amer, 2 ans, incarnent l’enfance fracassée à Gaza. Gravement blessés, traumatisés par les bombes, la famine, ils sont arrivés à Paris la veille du gel, le 1er août, de l’accueil des réfugiés gazaouis par la France. Un gel qui n’est toujours pas levé.

Rachida El Azzouzi

« Wajd va bien », répètent ses parents, comme pour s’en convaincre, alors qu’ils portent à vif les stigmates de l’enfer de Gaza. Wajd a retrouvé l’appétit, le sourire, un semblant de sommeil, explique sa mère, malgré des réveils en panique, à implorer le retour à la vie de ses frères Maid, 6 ans, et Jad, 5 ans, tués dans le bombardement de leur refuge dans la ville de Gaza.

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