Vincent Bolloré a été mis en examen le 25 avril pour corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et faux et usage de faux. En cause : les conditions d’attribution des concessions portuaires à Lomé (Togo) et Conakry (Guinée) et l’utilisation de sa filiale Havas dans les campagnes électorales des responsables africains.
L’homme d’affaires a été placé en garde à vue mardi 24 avril dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, dans le cadre d’une information pour « corruption d’agents publics étrangers et trafic d’influence ». En cause : les conditions d’attribution des concessions portuaires à Lomé (Togo) et Conakry (Guinée) et l’utilisation de sa filiale Havas dans les campagnes électorales des responsables africains.
Un casque bleu burkinabè a été tué samedi, sept autres blessés ainsi que sept soldats français et deux civils maliens dans une attaque « complexe » à la voiture piégée.
Dans un entrelacs de combats dont nul ne trouve l’issue, les Forces armées maliennes sont régulièrement frappées par les djihadistes. Et tout aussi régulièrement accusées d’exactions. Malgré le refrain national, et français, sur une « montée en puissance » qui se fait attendre.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été réélu lundi avec 97 % des voix. Depuis 2013, son régime exerce une répression féroce et les diplomaties occidentales, au premier rang desquelles la France, se taisent. Entretien avec Stéphane Lacroix, professeur à Sciences-Po, et Katia Roux, chargée de plaidoyer chez Amnesty.
Abdel Fattah al-Sissi est assuré d’être réélu à la présidence de l’Égypte. Depuis 2013, son régime exerce une répression féroce, où la torture et les disparitions forcées sont devenues des pratiques courantes. Les diplomaties occidentales, au premier rang desquelles la France, se taisent.
Lalla Salma, l’épouse du roi du Maroc Mohammed VI, semble avoir disparu de la circulation. Sa dernière apparition publique remonte à l’automne dernier. Dans le royaume et à l’étranger, les spéculations vont bon train.
Impossible pour Mediapart, comme pour plusieurs confrères avant nous, de revenir dans la ville d’Al Hoceïma dans le Rif marocain, théâtre depuis octobre 2016 d’un hirak, mouvement populaire, d’une ampleur inédite en 18 ans de règne de Mohammed VI. Reportage sous étroite surveillance policière à Casablanca, où se déroule le procès d’une cinquantaine de militants.
Des attaques ont visé, vendredi 2 mars, l’ambassade de France à Ouagadougou, au Burkina Faso, ainsi que l’état-major des forces armées burkinabè. Cette opération, qualifiée de « terroriste » par les autorités du Burkina Faso, est la troisième à Ouagadougou après celles de janvier 2016 et août 2017.
Mediapart et l’EIC révèlent qu’Alvaro Sobrinho, homme d'affaires proche du pouvoir angolais poursuivi au Portugal et en Suisse, a détourné plus de 600 millions de dollars de la Banco Espirito Santo Angola lorsqu'il dirigeait la banque.
Les pays francophones d’Afrique centrale sont tous confrontés à une grave crise économique, qui se double de tensions politiques d’une ampleur inédite, faisant de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), dont ils sont membres, la région la plus instable du continent.
Trois mois après l’investiture d’Uhuru Kenyatta pour un second mandat au terme d’élections contestées, la dérive autoritaire du gouvernement inquiète. L’opposant historique Raila Odinga, qui ne reconnaît toujours pas la victoire de son rival, s’est récemment autoproclamé président du peuple.
Après des semaines de négociations et de psychodrames, le président sud-africain Jacob Zuma a finalement accepté de quitter son poste et de céder sa place à Cyril Ramaphosa. Ce faisant, il aura raté sa sortie de la même manière qu'il a saboté le pays durant ses huit années de mandat.
Les tractations de couloirs pour organiser le départ du président impopulaire et corrompu Jacob Zuma ont duré des semaines, afin de laisser place au nouveau leader de l’ANC Cyril Ramaphosa. Zuma a annoncé sa démission «à effet immédiat» le 14 février.
Après l’avoir inscrite puis retirée de la liste des paradis fiscaux, l’Union européenne a élevé la Tunisie au rang de pays à risque en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, aux côtés de onze États, dont quatre en guerre : l’Afghanistan, le Yémen, l’Irak et la Syrie. Un coup de pression pour lui tordre la main dans le dossier de l’accord de libre-échange Aleca ?