Elections au Mali: en dépit d’un bilan désastreux, IBK part favori

Président depuis cinq ans, Ibrahim Boubacar Keïta veut se faire réélire lors de l’élection présidentielle qui se tiendra au Mali le 29 juillet. Ses opposants sont toujours plus nombreux, ses anciens soutiens l’ont lâché. Pourtant, alors que le pays est considéré comme un foyer de déstabilisation régionale, il a toutes les chances de l’emporter, soutenu par la France. Faute de mieux.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Dakar (Sénégal), de notre correspondant.– Une campagne présidentielle peut produire des miracles. Qui aurait imaginé voir le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), élu en 2013 sur un discours de rétablissement de l’autorité de l’État et d’intransigeance à l’égard de la rébellion touareg, déambuler dans Kidal emmitouflé dans un turban blanc, discourir face au drapeau quadricolore de l’« Azawad » et être escorté par les ex-rebelles comme un chef d’État en visite en terre étrangère ?

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal