Au Burkina, l’ombre de Compaoré et de la France au procès des assassins de Sankara

Le procès des assassins de Thomas Sankara et de douze de ses camarades s’ouvre enfin ce lundi à Ouagadougou. Si l’on sait tout des circonstances de cette tuerie qui a mis fin, en 1987, à la révolution burkinabée, on ignore l’essentiel : qui a donné l’ordre de tuer ?

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Ce lundi 11 octobre, le cœur de Mariam Sankara battra peut-être plus fort que jamais. Trente-quatre ans presque jour pour jour après l’assassinat de son époux, Thomas Sankara, et de douze de ses camarades, le 15 octobre 1987, le procès de leurs assassins doit s’ouvrir à Ouagadougou. Exilée dans le sud de la France depuis plus de trente-trois ans, Mariam Sankara, dont les passages dans son pays natal sont rares, a prévu d’y assister. « J’attends que la justice soit rendue et que la vérité soit enfin connue, dit-elle. Et je ne suis pas la seule, c’est tout le Burkina qui attend cela. » Tout un continent même.

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