Soudan : un mois après, le coup d’État n’est pas achevé
En réinstallant le premier ministre dans ses fonctions, les militaires ont réussi à institutionnaliser leur putsch d’octobre. Mais un obstacle se dresse encore devant eux : la population, qui reste fortement mobilisée. Reportage à Khartoum, dans la manifestation du 25 novembre.
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KhartoumKhartoum (Soudan).– Prenez un premier ministre en résidence surveillée depuis plus de trois semaines. Libérez-le un jour de forte mobilisation populaire en sa faveur. Amenez-le au palais présidentiel. Faites venir les télévisions. Faites signer au premier ministre, dont tout le monde réclame le retour, y compris les puissances étrangères, un texte qui le réinstalle dans ses fonctions. Paraphez-le à votre tour sous les applaudissements de la salle.