L’histoire n’a pas commencé il y a deux ans. Mais pour la droite israélienne, l’événement a permis de relancer fortement le vieux projet d’effacement des Palestiniens et la destruction de leur mouvement national.
Il y a vingt-cinq ans, le 30 septembre 2000, Mohammed al-Dura mourait dans les bras de son père, tué par des balles israéliennes, derrière un cylindre de béton, à un carrefour de la bande de Gaza. Ce père, Jamal al-Dura, vit toujours dans le camp d’Al-Bureij. Mediapart a pu le joindre et l’écouter.
Deux jours après l’entrée des chars israéliens dans la ville palestinienne, des centaines de milliers de personnes fuient. Mais beaucoup ne le peuvent pas, ou ne le veulent pas. Entre chaos et panique, les habitant·es tentent de survivre. Récits recueillis depuis l’enclave.
Chaque jour, des Palestiniens meurent ou sont blessés dans la bande de Gaza en essayant de se procurer de quoi manger. Pour qu’ils et elles ne soient pas que des chiffres, Mediapart a recueilli la parole de victimes et de proches. Leur témoignage met au jour un système qui tue.
La frappe israélienne visant des responsables du Hamas dans la capitale du Qatar a suscité la sidération dans les pays de la péninsule Arabique. Plus encore que l’attitude d’Israël, le soutien au moins implicite des États-Unis à cette attaque bouleverse les équilibres.
Le gouvernement israélien a décidé de raser Gaza-ville avant sa conquête terrestre. L’aviation abat les tours résidentielles les unes après les autres. Les habitants, sommés une fois de plus de se déplacer, ne savent pas où aller. Mediapart a recueilli le récit de ces jours incertains.
Washington a décidé d’empêcher les dignitaires de l’Autorité palestinienne et de l’OLP d’assister à l’Assemblée générale des Nations unies. Les États-Unis refuseront aussi désormais l’entrée aux Palestiniens qui voudraient étudier, travailler, se soigner ou visiter leurs proches.
Parallèlement à l’offensive contre la ville de Gaza, Israël menace ses alliés tentés par la reconnaissance de l’État de Palestine. Il est soutenu par Washington, un allié lui-même de plus en plus isolé face à des pressions croissantes.
La déclaration de l’état de famine dans la bande de Gaza fait les gros titres. Il ne faut pas oublier que cette insécurité alimentaire a été décidée et mise en œuvre systématiquement par les autorités politiques et militaires israéliennes au service de leur politique de nettoyage ethnique.
L’état de famine dans la bande de Gaza a été déclaré vendredi par l’ONU. Le responsable en est le gouvernement israélien. Les humanitaires préviennent de la catastrophe depuis des mois. Les conséquences en sont très concrètes. Entretien avec le coordinateur de MSF dans le territoire palestinien.
Les troupes terrestres israéliennes ont commencé leur conquête de la ville de Gaza. Les habitants attendent le dernier moment pour quitter leurs quartiers, refusant de nouvelles errances vers un sud déjà surpeuplé.
Les familles des otages appellent à bloquer le pays ce 17 août, contre la décision d’occuper entièrement la bande de Gaza. Un épisode de plus dans la bataille qui oppose une partie de l’opinion à un premier ministre imperturbable. Radiographie d’une opposition en déshérence stratégique.