Les aires protégées sont l’un des sujets centraux du congrès annuel de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisé à Marseille. Exemple en Tanzanie, avec un parc national récemment créé : grand comme la Belgique, il est déjà menacé par la construction d'un barrage hydroélectrique.
Plus jeune État du globe, le Soudan du Sud est né il y a tout juste dix ans, sous les flonflons et les vivats émus de la communauté internationale. Devenu indépendant après l’une des guerres les plus longues d’Afrique – vingt-deux ans –, il est aussi le plus corrompu au monde, à égalité avec la Somalie.
Tout au sud du pays, la région a subi de plein fouet guerres et rébellions. On y manque de tout, sauf d’eau et de cultures, et ses habitants nourrissent le rêve d’une paix durable.
Paris organise ce lundi 17 mai une journée de soutien aux nouvelles autorités de Khartoum. La France devrait annoncer un versement d’un million d’euros pour couvrir une partie des arriérés exigés par le FMI au Soudan, un pays écrasé par une dette de 49 milliards d’euros. Au Soudan, rien ne devrait pourtant changer dans la vie quotidienne à court terme.
Plus de 50 000 personnes ont fui la région éthiopienne du Tigré pour trouver refuge dans l’est du Soudan. Ils font état d’exactions massives, tueries collectives, exécutions sommaires, viols de masse, pillages. Mais, sur place, les moyens manquent.
Ce dimanche 11 avril marquera le deuxième anniversaire de la révolution soudanaise. Longtemps, les plus pessimistes ont brandi le spectre d’un coup d’État militaire. Il ne s’est pas produit. Même si la transition vers un pouvoir complètement rendu aux civils est longue.
Deux ans après la signature de l’accord de paix de Khartoum, une nouvelle alliance entre groupes rebelles l’a fait voler en éclats. Malgré une aide militaire internationale, l’État semble loin de pouvoir les arrêter.
Le président sortant Faustin-Archange Touadéra a été déclaré vainqueur de la présidentielle. Seule la moitié des 1,8 million d’inscrits ont été pris en compte et le scrutin s’est déroulé dans un contexte de reprise de la guerre civile.
Les scrutins présidentiel et législatifs, promus par la communauté internationale, ont été maintenus, dimanche 27 décembre. À Bangui, les électeurs semblent au rendez-vous. Mais ailleurs, dans le pays, la situation est extrêmement confuse. Reportage.
La situation en Centrafrique s’est dégradée à tel point que la tenue dimanche 27 décembre des élections présidentielle et législatives, appuyées, payées et sécurisées par la communauté internationale, semble impossible hors de la « bulle » Bangui.
Samedi, le gouvernement de transition soudanais et les mouvements rebelles doivent signer plusieurs documents pour mettre fin à des conflits dont les causes se perdent dans l’histoire du pays. Mais des mécanismes de suivi manquent.
Moins de vingt ans après une politique de la terre brûlée et des épurations ethniques de grande ampleur, cette région de l’ouest du Soudan n’est pas pacifiée. Il suffit d’un rien pour enflammer les esprits et faire parler les armes.