Le fragile espoir des monts Nouba, région martyre du Soudan
Tout au sud du pays, la région a subi de plein fouet guerres et rébellions. On y manque de tout, sauf d’eau et de cultures, et ses habitants nourrissent le rêve d’une paix durable.
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Kadogli, monts Nouba (Soudan).– C’est une région grande comme l’Autriche, une Autriche qui ne serait reliée au reste de l’Europe que par une seule et unique route asphaltée et qui serait en guerre depuis quatre décennies. Voici les monts Nouba, dans la partie la plus au sud du Soudan. Les officiels et les étrangers, politiques, humanitaires, diplomates s’y rendent rarement, et plus volontiers en avion et en hélicoptère que par voie terrestre. L’homme ou la femme ordinaire emprunte des moyens de locomotion plus classiques : dromadaire, moto de petite cylindrée, camion Bedford des premiers temps de l’automobile, 4x4 plus ou moins antique. Les pistes sont fermées à la circulation par l’armée entre 16 heures et 6 heures du matin. C’est la nuit que règnent les coupeurs de route.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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