Le blocage des évacuations des Gazaoui·es vers la France ne date pas de la découverte des posts antisémites d’une étudiante gazaouie. Des familles d’universitaires et d’artistes, bénéficiaires du programme Pause, attendent depuis trois mois, de façon incompréhensible.
Fortement critiqué à l’extérieur et à l’intérieur d’Israël, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou veut lancer la réoccupation complète de la bande de Gaza. Alors même qu’une partie de l’ancienne élite militaire et diplomatique en appelle directement à Donald Trump pour faire cesser la guerre.
Le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont emboîté le pas à la France : ils ont l’intention de reconnaître un État palestinien. Face aux images terrifiantes de la famine à Gaza, le soutien à Israël s’effrite timidement.
L’annonce, dimanche 27 juillet, de la reprise très partielle de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza relève de l’opération de communication et non du sauvetage d’une population soumise à la famine. Sur place, aucune amélioration n’est constatée.
Elles sont parmi les ONG israéliennes les plus connues et les plus respectées. C'est pourquoi leurs deux rapports publiés lundi 28 juillet qualifiant les actes militaires israéliens de « génocide » sont particulièrement remarqués.
Comme ses concitoyens, Maisara Baroud est viscéralement attaché à la bande de Gaza. Cet artiste graphique l’a chroniquée dans sa souffrance, un dessin par jour, depuis octobre 2023. Il s’est finalement résolu à la quitter, pour préserver sa famille, avec le programme Pause. Mediapart l’a rencontré.
Des organisations de défense des droits humains ont déposé plainte, mardi 1er juillet à Paris, contre Sasha A. et Gabriel B., soldats ayant la double nationalité et qui ont servi dans une unité de tireurs d’élite dans la bande de Gaza. Ils sont soupçonnés d’exécutions sommaires de civils non armés.
Youssef Elqedra, poète et chercheur en littérature arabe, lauréat du programme Pause qui met les universitaires en danger à l’abri, est arrivé à Marseille fin avril 2025. Il dit à Mediapart ce que la guerre génocidaire fait au langage et aux mots.
Le premier ministre israélien sort renforcé après l’attaque de l’Iran par Washington. Il avait en effet besoin de l’aide de l’armée des États-Unis pour remplir son but de guerre affiché : détruire les capacités nucléaires de Téhéran.
Raed Issa, peintre, a été évacué de la bande de Gaza dans le cadre du programme Pause, qui vise à offrir répit et résidence aux artistes et universitaires en danger. Il raconte à Mediapart comment des mois de survie ont modifié non seulement son destin, mais son art.
Alors que les yeux du monde sont braqués sur le conflit entre Israël et l’Iran, la guerre génocidaire contre la population de Gaza se poursuit. Le nombre de victimes quotidiennes est même plus élevé depuis l’installation du nouveau système d’aide imposé par Israël et les États-Unis.
En Israël, les écrans de télévision sont allumés en permanence dans tous les foyers depuis que l’État hébreu a lancé sa guerre contre l’Iran. Nous avons regardé les JT des principales chaînes du pays. Portrait d’un paysage audiovisuel sans contradicteurs.