Les scrutins présidentiel et législatifs, promus par la communauté internationale, ont été maintenus, dimanche 27 décembre. À Bangui, les électeurs semblent au rendez-vous. Mais ailleurs, dans le pays, la situation est extrêmement confuse. Reportage.
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Bangui (Centrafrique).– Il est si frêle qu’on dirait qu’il va tomber. Mais monseigneur Joseph Ngoui, aube blanche, chapeau noir, canne et lunettes à gros foyers, a le pas aussi ferme que le verbe. Il sort de son bureau de vote où il a déposé dans l’urne deux bulletins. Sur l’un, il a coché le nom de son candidat à la présidentielle, sur l’autre celui de son préféré pour les législatives. L’index maculé d’encre noire indélébile, il parle avec l’autorité de celui qui a vécu toutes les vicissitudes du pays : « Nous ne voulons plus que le pouvoir soit gagné par les armes. C’est arrivé trop souvent ici. Nous voulons la paix et la démocratie et ça passe par le vote, affirme-t-il. Alors, en ces temps de bouleversements et de désordres, alors que nous sommes encore une fois envahis par les groupes armés, il faut plus que jamais voter. »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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