Proche et Moyen-Orient Reportage

Un an après sa mort, Hassan Nasrallah divise toujours la nation libanaise

Pendant douze jours, ses partisans ont commémoré l’assassinat par Israël de Hassan Nasrallah, dirigeant historique du Hezbollah. Ils n’ont toujours pas fait le deuil de celui qui a été leur leader pendant trente-deux ans. Une autre partie du pays, elle, attend que la page se tourne.

Gwenaelle Lenoir

Beyrouth, Deir al-Ahmar, Yamouneh (Liban).– Pas moins de dix-huit cérémonies, durant douze jours de commémorations : en ce début du mois d’octobre, le Liban du Hezbollah a rendu un hommage appuyé à son secrétaire général pendant trente-deux ans, Hassan Nasrallah. De la capitale Beyrouth au Sud-Liban, en passant par la région de la Bekaa à l’est, des foules pieuses et compactes se sont pressées dans une même douleur, mêlant pleurs et slogans, religiosité et provocations politiques.

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