Les questions d’écologie sont absentes des discours des candidats aux élections générales du mardi 9 août. Pourtant, avec un régime de pluies devenu « imprévisible », le pays subit fortement les conséquences du dérèglement climatique, qui aggrave des tensions existantes.
Mardi 9 août se déroulent au Kenya des élections générales. Alors que la population fait face à une crise économique et à une forte hausse des prix, ce scrutin risque de déstabiliser ce pays clé de l’Afrique de l’Est.
Un mouvement de protestation a démarré jeudi à l’appel d’une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, pour dénoncer la « gestion unilatérale de la transition » par les militaires. Les organisateurs ont fait état de quatre morts tués par balles, le parquet en évoque un seul.
Des manifestations exigeant le départ de la mission de maintien de la paix de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), la Monusco, ont dégénéré lundi et mardi, faisant au moins 17 morts parmi les manifestants et trois autres parmi les employés des Nations unies sur place.
L’Afrique, où de nombreuses voix se sont élevées en soutien à Vladimir Poutine et qui craint l’épuisement de ses stocks de blé, est l’objet de toutes les convoitises. Paris et Moscou y mènent, cette semaine, des offensives diplomatiques.
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Des dizaines, peut-être des centaines de milliers de morts : c’est le bilan de la guerre française contemporaine la moins connue, menée au Cameroun à la fin des années 1950 pour empêcher l’indépendance. En visite dans le pays, le président français s’est engagé mardi à ouvrir les archives et a souhaité un travail d’historiens.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
Depuis sa prise de pouvoir le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a franchi plusieurs lignes rouges pour mettre en place le projet politique qu’il défend depuis dix ans. La dernière étape : le changement de Constitution, consacrant l’hyper pouvoir présidentiel et soumis au vote des Tunisiens lundi.
Pour l’autrice tuniso-française, la dérive antidémocratique du président Kaïs Saïed est « peut-être une modalité tunisienne de la contre-révolution qui a eu lieu dans tous les pays arabes ».
À l’heure des célébrations du soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, Mediapart fait le point sur le Hirak, le soulèvement populaire qui a chassé en 2019 Abdelaziz Bouteflika, président au pouvoir pendant vingt ans.
Début juin, une trentaine de Massaïs, une ethnie du nord-est de la Tanzanie, ont été blessés pour avoir protesté contre leur déplacement forcé au nom de la préservation de la faune. Derrière cette affaire se cachent les intérêts privés d’une puissante société de chasse proche de la famille royale de Dubaï.
Au péril de sa vie, Aminetou Mint el-Moctar, 65 ans, milite depuis son plus jeune âge pour les droits des femmes en Mauritanie. Une fatwa y a été prononcée contre elle : « Il vaut mieux mourir en luttant contre les injustices que mourir endormie », réplique-t-elle.
Un an et demi après le cessez-le-feu, le pays est bloqué, à nouveau divisé entre le camp du maréchal Haftar, à l’est, et le gouvernement reconnu par l’ONU, à l’ouest. À l’instabilité politique s’ajoute une crise sociale alarmante.
À la suite de nos révélations « Congo hold-up », la justice belge a ouvert une enquête pour « corruption » visant l’homme d’affaires Philippe de Moerloose, qui a vendu pour 742 millions de dollars d’équipements à la République démocratique du Congo à des tarifs exorbitants.
La guerre en Ukraine n’a pas complètement isolé Moscou, malgré tous les efforts des États-Unis et de l’Union européenne. Avec l’aval de la junte au pouvoir à Khartoum, la Russie bénéficie d’un ancrage sur la mer Rouge, qui lui permet de tirer une ligne jusqu’au Mali.