À Conakry, lundi 5 septembre, une manifestation contre la junte militaire a tourné au combat de rue. Alors que les militaires ont durci ces derniers mois la répression des voix critiques, reportage auprès de ceux qui continuent de se battre, depuis leur cellule de prison ou contraints à la clandestinité.
La télévision publique sénégalaise diffuse une émission d’un nouveau genre, « Ferme Factory », qui vise à inciter et à aider les jeunes, confrontés au chômage, à se créer des emplois dans l’agriculture. Elle met sur la table la question cruciale de leur place dans le secteur agricole.
Des affrontements ont été rapportés mercredi 24 août à proximité de la frontière de la région du Tigré. Ils mettent fin à cinq mois de trêve entre forces fédérales éthiopiennes et rebelles tigréens, et signent l’échec des tentatives de médiation internationales.
Les organisations qui défendent l’agriculture familiale et leurs soutiens sont vent debout depuis l’adoption sans consultation d’une nouvelle loi sur la biosécurité qui ouvre la voie à l’utilisation d’OGM. L’avenir de leurs propres semences est en jeu.
Des institutions internationales et des pays occidentaux, dont la France, ont lancé ces derniers mois de nouveaux programmes pour « lutter contre l’insécurité alimentaire » en Afrique subsaharienne. Mais leurs solutions tendent à promouvoir l’agrobusiness, déplorent les organisations paysannes locales.
Un an après la première alternance démocratique de son histoire, la nouvelle politique à l’œuvre dans le plus petit pays d’Afrique rompt avec un demi-siècle d’opacité. Les enquêtes de la jeune commission anticorruption démarrent sur les chapeaux de roues tandis que les parlementaires devraient se pencher prochainement sur les livraisons d’armes aux génocidaires rwandais.
Dans un contexte de débats nourris autour de la restitution des biens spoliés durant la colonisation, la dernière livraison de la revue « Politique africaine » éclaire quelques angles morts des discussions autour de ce patrimoine, parfois oublié, souvent dépolitisé.
Les questions d’écologie sont absentes des discours des candidats aux élections générales du mardi 9 août. Pourtant, avec un régime de pluies devenu « imprévisible », le pays subit fortement les conséquences du dérèglement climatique, qui aggrave des tensions existantes.
Mardi 9 août se déroulent au Kenya des élections générales. Alors que la population fait face à une crise économique et à une forte hausse des prix, ce scrutin risque de déstabiliser ce pays clé de l’Afrique de l’Est.
Un mouvement de protestation a démarré jeudi à l’appel d’une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, pour dénoncer la « gestion unilatérale de la transition » par les militaires. Les organisateurs ont fait état de quatre morts tués par balles, le parquet en évoque un seul.
Des manifestations exigeant le départ de la mission de maintien de la paix de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), la Monusco, ont dégénéré lundi et mardi, faisant au moins 17 morts parmi les manifestants et trois autres parmi les employés des Nations unies sur place.
L’Afrique, où de nombreuses voix se sont élevées en soutien à Vladimir Poutine et qui craint l’épuisement de ses stocks de blé, est l’objet de toutes les convoitises. Paris et Moscou y mènent, cette semaine, des offensives diplomatiques.
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Des dizaines, peut-être des centaines de milliers de morts : c’est le bilan de la guerre française contemporaine la moins connue, menée au Cameroun à la fin des années 1950 pour empêcher l’indépendance. En visite dans le pays, le président français s’est engagé mardi à ouvrir les archives et a souhaité un travail d’historiens.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
Depuis sa prise de pouvoir le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a franchi plusieurs lignes rouges pour mettre en place le projet politique qu’il défend depuis dix ans. La dernière étape : le changement de Constitution, consacrant l’hyper pouvoir présidentiel et soumis au vote des Tunisiens lundi.