« À l’air libre » reçoit le journaliste Olivier Dubois. Libéré le 20 mars dernier après presque deux ans de captivité au Sahel, il revient sur sa détention, ce qu’il en a tiré et les conditions de sa libération.
Dans un climat socio-économique détérioré, les autorités tunisiennes tentent de lutter contre la recrudescence des départs irréguliers avec des moyens limités et sans politique migratoire sur le long terme. Les migrants, eux, meurent en mer.
Détenu depuis fin décembre dans le cadre d’une enquête pour « financement étranger de son entreprise », cette figure de la presse algérienne indépendante a été condamnée, dimanche 2 avril, à cinq années de prison, dont trois ans ferme. L’un de ses avocats a annoncé faire appel de ce jugement.
Emprisonné depuis trois mois, Ihsane El Kadi, figure de la presse indépendante algérienne, risque cinq ans de prison ferme. Fondateur des sites Radio M et Maghreb Émergent, il est poursuivi pour avoir reçu de l’argent de l’étranger.
Le chef de l’État a conclu sa tournée dans quatre pays africains par une conférence de presse avec le président de la République démocratique du Congo, à qui il a fait la leçon, sur un ton fort peu diplomatique. Sur la scène internationale, son attitude faussement « disruptive » continue de dégrader l’image de la France.
Les propos du président Kaïs Saïed dénonçant la présence de migrants subsahariens dans son pays ont suscité un tollé. Une manifestation anti-raciste est prévue samedi.
Son départ clandestin pour rejoindre la France, via la Tunisie, a déclenché une crise diplomatique. Dans un entretien pour Mediapart et « L’Humanité », l’opposante algérienne Amira Bouraoui revient sur les raisons et les conditions de sa fuite, pour échapper à la répression qui s’abat, impitoyablement, sur les voix discordantes.
Une vaste enquête coordonnée par l’organisation « Forbidden Stories » détaille les techniques utilisées par des sociétés spécialisées dans la désinformation pour manipuler les opinions. Elles sont particulièrement actives sur le continent africain.
L’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo, qui a bouleversé le Cameroun fin janvier, a abouti à plusieurs arrestations, dont celle du patron du contre-espionnage. Un ou des ministres pourraient aussi être impliqués dans cette sinistre et invraisemblable affaire.
Le président clame à qui veut l’entendre qu’il est en train d’écrire une nouvelle page des relations entre la France et le continent africain. Il aura pourtant rencontré, en l’espace d’un mois, trois des dirigeants incarnant le mieux le vieux monde rance de la Françafrique et un chef de gouvernement accusé de crimes contre l’humanité.
Civils et militaires soudanais discutent d’une période de transition démocratique pour mettre fin au chaos issu du coup d’État de 2021. Un processus fragilisé par le jeu des puissances régionales et internationales, d’Israël à la Russie en passant par les États-Unis et l’Union européenne.
Depuis 38 ans, la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) milite pour l’État de droit, les libertés, la démocratie en Algérie. Elle vient d’apprendre qu’elle était dissoute à la demande du pouvoir algérien. Un nouveau choc après qu’un des derniers médias indépendants a été réduit au silence.
Un mois avant l’attentat du dimanche 15 janvier, attribué à un groupe soutenu par l’État islamique, qui a fait quatorze morts dans une église du Nord-Kivu, un rapport d’experts de l’ONU soulignait la recrudescence de ses activités, et accusait formellement l’armée du Rwanda d’aider les rebelles congolais du M23.
Comment est-on passé d’une opération au Sahel qui devait être courte à presque dix ans d’enlisement et un retrait, presque en catimini, des soldats français du Mali à l’été dernier ? Retour sur une décennie d'engagement militaire français au Sahel.
Le 11 janvier 2013, François Hollande lançait l’opération Serval au Mali. Dix ans plus tard, où en est la présence militaire française dans la région ? À quoi a-t-elle servi ? Mediapart publie les bonnes feuilles du livre du journaliste Rémi Carayol, « Le Mirage sahélien », qui revient sur cette guerre, ses impasses et sa face obscure.
En détention depuis deux mois, Pape Alé Niang, directeur du journal en ligne Dakar Matin, observe une grève de la faim. Son arrestation fait suite à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre le chef de l’opposition. Un dossier sur lequel le journaliste avait enquêté.