Le premier tour de l’élection présidentielle malgache se déroule jeudi. Le scandale lié à l’acquisition de la nationalité française du président sortant Andry Rajoelina et le flou entourant l’organisation du scrutin ont conduit dix des treize candidats à se retirer de la course.
Dans son premier long métrage, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani conte une belle et ambiguë histoire d’amitié entre deux femmes, avant la séparation du pays en deux États en 2011. Le film prend une acuité nouvelle dans le contexte de la guerre actuelle.
Depuis le 15 avril et le début de la guerre au Soudan, plus de 420 000 personnes se sont réfugiées dans l’est du Tchad. Principalement issues des communautés non arabes du Darfour, elles témoignent d’attaques délibérées contre les civils, de multiples crimes de guerre, et dénoncent un nettoyage ethnique.
En Algérie et au Maroc, la langue française fait les frais des embardées d’Emmanuel Macron. Ayant rompu l’équilibre auquel Paris se tenait entre ces deux pays, tout en les humiliant à coups de restrictions de visas, le président français excite les rétorsions.
Présenté comme le principal investisseur dans des projets de « villes intelligentes » au Sénégal ou au Kenya, le Kényan Julius Mwale multiplie les annonces mirobolantes. Il laisse pourtant derrière lui depuis vingt ans des factures impayées et des investisseurs mécontents.
Depuis les grandes manifestations de colère des années 2016 et 2017, le Royaume n’avait pas connu de rassemblements de si grande ampleur. Le soutien à la Palestine fédère à nouveau dans les rues, encadré par une coalition expérimentée et toléré par le pouvoir.
Des milliers de Tunisiens se sont réunis mardi 17 octobre à Tunis après la frappe sur un hôpital de Gaza. Une majorité a protesté devant l’ambassade de France avec des slogans contre Emmanuel Macron, pour critiquer son soutien à Israël.
Des centaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Rabat en solidarité avec le peuple palestinien. Jamais une marche ouvertement critique envers les accords de coopération entre le Maroc et Israël n’avait rassemblé autant de monde.
Les inondations dévastatrices qui ont meurtri la région de Derna le 11 septembre dernier ont déclenché une mobilisation inédite de toute la société civile. L’élan de solidarité défie les divisions politiques entre les dirigeants qui se partagent l’est et l’ouest du pays.
Invitée par les députés à évoquer la situation au Niger et au Gabon mercredi, la ministre des affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré qu’« il n’est pas question de coopérer militairement avec des putschistes ». Une affirmation qui ne résiste pas à l’épreuve des faits.
Dans la ville la plus sinistrée par la tempête Daniel, la population manifeste sa colère contre les autorités, particulièrement inquiète de la nomination d’un des fils du maréchal Haftar à la tête du comité chargé de gérer la crise humanitaire.
Niger, Burkina Faso, Mali : ces trois pays du Sahel ont été considérés comme le « pré carré » de la France en Afrique. Après une série de coups d’État, ils refusent la présence française, notamment militaire. Une récente polémique sur les visas est venue encore tendre les relations.
Une agence de l’ONU a évoqué au moins 11 300 personnes mortes et 10 100 portées disparues dans la seule ville de Derna, dans l'est de la Libye, ravagée il y a près d’une semaine par des inondations sans précédent. Un chiffre contesté depuis.
Ici des tentes, là un hôpital de campagne ont été installés par les militaires. Dons et bénévoles sont arrivés en nombre. Mais de sombres histoires circulent, de vivres détournés ou de mariages forcés, de Taroudant à Asni, dans les villes et villages touchés par le séisme.
Emmanuel Macron accuse le régime militaire au Niger de retenir l’ambassadeur de France en « otage ». Artistes et étudiants du Niger, du Mali et du Burkina Faso voient leurs projets en France brutalement annulés.
Un tremblement de terre qui touche les régions pauvres et oubliées du Maroc. D’impressionnantes inondations en Libye dues à une tempête aggravée par le réchauffement climatique. Au-delà des drames, ces deux catastrophes posent des questions en série, climatiques ou politiques. Une émission avec Rachida El Azzouzi, Mariame Tighanimine et Rosa Moussaoui.