Un projet de Constitution a été adopté le 26 mars par les députés sans même avoir été entièrement rendu public. L’opposition et la société civile soupçonnent le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de vouloir s’y maintenir indéfiniment.
L’indépendance médiatique est un chantier urgent pour le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, entré en fonction mardi 2 avril. Il hérite d’un paysage médiatique sous la coupe de son prédécesseur Macky Sall, qui a placé ses proches politiques à la tête des médias publics.
À 44 ans, l’opposant « antisystème » prend la tête du Sénégal avec un programme souverainiste qui suscite l’espoir dans le pays. Sans fracas, son parti entend remettre en cause le statu quo néocolonial. Mais son ambiguïté sur la place des femmes et des homosexuels interroge.
Même s’il dit vouloir être prudent, le nouveau président sénégalais est déterminé à abandonner le franc CFA. Attendue par les populations d’Afrique de l’Ouest, cette sortie a des contours encore flous. Le Sénégal va-t-il créer sa propre monnaie ou participer à une monnaie régionale ?
La guerre, qui oppose deux généraux et leurs armées respectives, va entrer dans sa deuxième année. La région occidentale du pays a été particulièrement dévastée. Une enquête partagée avec Mediapart et l’EIC démontre que la politique de la terre brûlée y est mise en œuvre.
Selon des estimations diffusées par la presse sénégalaise, l’opposant Bassirou Diomaye Faye remporterait l’élection présidentielle dès le premier tour. Dimanche soir à Dakar, la nouvelle a suscité beaucoup de joie, mais le camp du pouvoir conteste.
La tension n’a cessé de monter entre la République démocratique du Congo et le Rwanda ces derniers mois. Le chercheur Onesphore Sematumba explique les tenants et les aboutissants de ce conflit meurtrier.
Sauf surprise, l’élection présidentielle se tiendra dimanche au Sénégal. Remplaçant du très populaire Ousmane Sonko, l’opposant Bassirou Diomaye Faye a toutes ses chances. Mais Amadou Ba, dauphin du président Macky Sall, n’a pas dit son dernier mot.
Le Caire a décidé le 6 mars de laisser flotter sa monnaie, la livre. C’était une exigence du Fonds monétaire international, rendue possible par un investissement émirati massif. Mais la population, elle, pourrait continuer à payer cher les choix économiques du pouvoir égyptien.
Autour du projet de « nouvelle capitale » du Sénégal se cristallisent les effets délétères d’une urbanisation et d’une industrialisation qui riment avec expropriation et pollution.
Inspirée par le FMI et la Banque mondiale, la stratégie de libéralisation du nouveau président Bola Tinubu a aggravé la crise que traverse depuis près de dix ans le pays le plus peuplé d’Afrique. Le naira, la monnaie nigériane, est en chute libre.
En France, un projet de loi vise à interdire l’importation et l’exportation de trophées d’espèces protégées. Ses défenseurs veulent protéger la biodiversité. Mais la chasse aux trophées a aussi des conséquences sur les populations locales, comme au Cameroun. Reportage.
Capitale d’un pays où des centaines de femmes avortent chaque jour au risque de la prison et, souvent, de leur vie, Rabat accueille cette semaine la 11e Conférence africaine sur la santé reproductive et sexuelle. Une nouvelle loi est espérée.
Le 24 février 2004, un séisme de magnitude 6,2 avait causé la mort de plus de 600 personnes dans le nord-est du Maroc. Un traumatisme réactivé, en septembre dernier, par un tremblement de terre encore plus puissant dans le Haut-Atlas.
Dans les camps de personnes déplacées de l’est du Congo, autour de Goma, les cas de violences sexuelles ont explosé. En cause, la multiplication des acteurs armés liée au conflit entre le M23 et l’armée, mais aussi l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.
Khalifa Sall est l’un des principaux candidats à la présidentielle sénégalaise. Pour Mediapart, il revient sur la décision du Conseil constitutionnel et la marche du samedi 17 février à Dakar.