Plusieurs journalistes et opposants au régime de Mohamed VI réagissent à la grâce dont ils ont bénéficié lundi 29 juillet. Ils disent leur soulagement et leur espoir que d’autres prisonniers politiques soient libérés.
Deux organisations de défense des droits humains accusent les belligérants soudanais d’utiliser le viol pour terroriser la société, dans la capitale Khartoum et dans d’autres régions du pays, alors que les armes continuent d’affluer dans le pays.
Le groupe contrôlé par Vincent Bolloré a entamé les démarches pour acquérir le géant sud-africain MultiChoice, plateforme de télévision par satellite. Si le projet réussit, il lui donnera un monopole inédit sur le continent, une perspective qui inquiète des médias et des observateurs.
Le projet de budget de William Ruto, le président, prévoyait de relever massivement les impôts sur les Kényans moyens. La jeunesse s’est soulevée et, après une répression qui a fait 23 morts, le projet a dû être retiré.
Depuis 107 ans, le groupe minier britannique façonne l’économie de l’Afrique du Sud. L’intrication de ses intérêts avec ceux du parti au pouvoir, l’ANC, l’a protégé de l’OPA hostile lancée par son concurrent australien BHP. Mais le schéma est en voie d’épuisement.
Près de 28 millions de Sud-Africains étaient appelés aux urnes mercredi. Le Congrès national africain a perdu sa majorité absolue pour la première fois depuis la fin de l’apartheid. Un effet de sa stratégie économique, qui est désormais dans une impasse complète.
Plusieurs centaines d’avocats ont manifesté jeudi à Tunis après les arrestations musclées de deux des leurs ces derniers jours. Associations et journalistes sont aussi dans le collimateur des autorités, qui durcissent leur contrôle de toute voix critique du pouvoir.
La guerre au Soudan a éclaté il y a un an tout juste. Le pays et la population sont exsangues, et pourtant oubliés. La France a organisé aujourd’hui, avec l’Allemagne et l’Union européenne, une conférence internationale humanitaire. Objectif : remettre le Soudan en haut de l’agenda.
Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Et n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes.
La politique mémorielle rwandaise se heurte aux enjeux politiques et économiques. Le mémorial de Gisozi, principal musée national consacré à la tragédie de 1994, en a été une victime collatérale, avec la suppression de la référence au génocide des Arméniens et la visite du Soudanais Hemetti.
Les avoirs de celui qui est présenté comme le « financier du génocide » des Tutsis, Félicien Kabuga, ont été gelés en attendant un procès qui n’aura finalement jamais lieu pour des raisons médicales. Que va devenir cet argent qui serait si précieux aux rescapés ?
Un projet de Constitution a été adopté le 26 mars par les députés sans même avoir été entièrement rendu public. L’opposition et la société civile soupçonnent le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de vouloir s’y maintenir indéfiniment.
L’indépendance médiatique est un chantier urgent pour le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, entré en fonction mardi 2 avril. Il hérite d’un paysage médiatique sous la coupe de son prédécesseur Macky Sall, qui a placé ses proches politiques à la tête des médias publics.
À 44 ans, l’opposant « antisystème » prend la tête du Sénégal avec un programme souverainiste qui suscite l’espoir dans le pays. Sans fracas, son parti entend remettre en cause le statu quo néocolonial. Mais son ambiguïté sur la place des femmes et des homosexuels interroge.
Même s’il dit vouloir être prudent, le nouveau président sénégalais est déterminé à abandonner le franc CFA. Attendue par les populations d’Afrique de l’Ouest, cette sortie a des contours encore flous. Le Sénégal va-t-il créer sa propre monnaie ou participer à une monnaie régionale ?
La guerre, qui oppose deux généraux et leurs armées respectives, va entrer dans sa deuxième année. La région occidentale du pays a été particulièrement dévastée. Une enquête partagée avec Mediapart et l’EIC démontre que la politique de la terre brûlée y est mise en œuvre.