Dans une série d’arrêts, la Cour de justice de l’UE a confirmé la suspension d’accords commerciaux négociés entre l’UE et le Maroc, parce qu’ils n’ont pas assez pris en compte le consentement du Sahara occidental que Rabat, avec l’assentiment français, considère comme ses « provinces du Sud ».
Le scrutin du dimanche 6 octobre va départager trois candidats seulement, dont le président sortant, Kaïs Saïed, et un opposant actuellement en détention. Treize ans après la révolution tunisienne, cette élection remet en jeu les acquis démocratiques du pays.
Le parquet fédéral belge a ouvert une enquête pour blanchiment à l’encontre de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo-Kinshasa, Deogratias Mutombo. C’est la troisième enquête judiciaire ouverte à la suite de notre série « Congo hold-up ».
Selon le média Politico, des soldats mozambicains chargés de protéger une concession de TotalEnergies auraient violé et tué entre 150 et 250 civils au sein du site en 2021. Des ONG appellent à l’ouverture d’une enquête.
Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, célèbres opposants guinéens, sont portés disparus depuis deux mois, après avoir été enlevés à Conakry par des militaires. Interpellées, les autorités françaises, principales partenaires de la junte au pouvoir, restent muettes.
Plongée photographique à Djibouti et en Éthiopie dans le business très lucratif du khat. Cette drogue sous forme de feuilles à mâcher libère des principes actifs semblables à ceux des amphétamines. Alors qu’elle est consommée majoritairement par des hommes, son commerce est, lui, organisé par les femmes.
Le séisme qui a tué près 3 000 personnes dans le Haut-Atlas, le 8 septembre 2023, a également fait de nombreux sinistrés qui s’organisent pour dénoncer une mauvaise gestion de la reconstruction. Les aides promises tardent à arriver, alors que la corruption gangrène les démarches administratives.
Les Algériens sont appelés samedi 7 septembre à participer à un scrutin présidentiel verrouillé, un simulacre démocratique où, sans surprise, le président sortant Abdelmadjid Tebboune devrait être réélu.
Exilé en France depuis deux ans, Aïssa Rahmoune, avocat algérien des droits humains, dresse un bilan calamiteux du mandat du président Tebboune, et dénonce dans un entretien à Mediapart « la mascarade électorale » du 7 septembre, qui masque « une dictature ».
La ville de l’Est libyen a accueilli durant la première quinzaine d’août quantité d’événements sportifs et culturels, dans l’espoir de briser l’image d’une cité détruite par dix années de guerre. Mediapart s’y est rendu, pour une visite contrôlée de bout en bout par les autorités.
Vingt ans après les événements meurtriers de 2004 impliquant l’armée française en Côte d’Ivoire, les victimes n’ont jamais été indemnisées. Dénonçant des « crimes contre l’humanité », elles n’ont pas renoncé à demander à la France de reconnaître ses responsabilités.
Un terrible face-à-face a lieu les 8 et 9 novembre 2004 devant l’hôtel Ivoire, au cœur d’Abidjan, entre des milliers de civils non armés et un groupement de 300 militaires français. Il va se finir dans le sang.
Après une nuit cauchemardesque, l’armée française renforce son contrôle en Côte d’Ivoire le 7 novembre 2004. Des colonnes de blindés traversent le pays pour rejoindre Abidjan, passent en force, faisant morts et blessés. L’une d’elles se retrouve en pleine nuit devant la résidence du président ivoirien. Deuxième volet de notre série.
Le 6 novembre 2004, l’armée française est victime en Côte d’Ivoire d’un bombardement meurtrier aux contours flous. Aussitôt, la France lance des représailles contre l’armée ivoirienne. C’est le début de l’un des épisodes les plus troubles et sanglants des relations franco-ivoiriennes contemporaines. Premier volet de notre série.
Au-delà du changement de pied inattendu de la diplomatie française sur le Sahara occidental, c’est le futur de deux traités commerciaux conclus entre l’UE et le Maroc qui focalise l’attention à Bruxelles alors qu’une nouvelle Commission doit se mettre en place à l’automne.
Militante et épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, elle revient sur la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, regrettant que le peuple concerné ne soit jamais considéré ni entendu.