Alors que la répression des manifestants qui contestent la prolongation du mandat de Macky Sall à la tête du Sénégal a déjà fait trois morts, entretien avec Guy Marius Sagna, l’une des principales figures de l’opposition.
Le « Vendredi de la libération » destiné à faire reculer le président Macky Sall sur sa décision de reporter l’élection présidentielle a été précocement jugulé par les forces de l’ordre, mais le mécontentement du pays ne faiblit guère. Un jeune homme de 19 ans est mort après la manifestation de samedi, portant à trois le nombre de tués depuis le début de la crise.
Trois semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle, à laquelle il ne pouvait pas se présenter, le chef de l’État sénégalais a reporté le scrutin sine die. Une partie de l’opposition, vent debout, parle d’une « régression démocratique » inédite.
Après l’annonce la veille du report de l’élection présidentielle par Macky Sall, de nombreux heurts ont eu lieu dimanche dans la capitale, à la suite de plusieurs manifestations de contestation. Le Sénégal n’avait jamais connu une telle situation depuis 1963, une rareté sur le continent africain. L’opposition dénonce un « coup d’État constitutionnel ».
L’abandon des employés rwandais de la chancellerie française durant le génocide de 1994 demeure une tache indélébile pour la France. Parmi les personnalités mises en cause, l’ancien ambassadeur à Kigali, Jean-Michel Marlaud, est confronté à de nouveaux témoignages accablants.
Le 8 décembre, la justice ougandaise a ordonné l’expulsion de 42 familles qui refusaient de laisser place au mégaprojet pétrolier Tilenga de la compagnie française. Les avocats dénoncent « un cadeau de Noël pour TotalEnergies ».
Alors que se tiennent mercredi 20 décembre les élections présidentielle et législatives, l’est du Congo est le théâtre d’affrontements avec des enjeux sécuritaires importants. Dans cette région où la guerre fait rage, le nombre de déplacés augmente de jour en jour.
Le maréchal al-Sissi a sans surprise été reconduit jusqu’en 2030 à son poste présidentiel. Les défis économiques qui l’attendent seront plus difficiles à relever que ceux posés par cette campagne jouée d’avance.
La reconduite du maréchal Sissi pour un troisième mandat ne fait guère de doute, en l’absence de véritable opposition. Le processus électoral, de dimanche à mardi, est resté plus que jamais verrouillé, tout comme la vie politique dans le pays depuis dix ans.
À choisir entre sa liberté d’opinion et sa liberté sexuelle, M. a préféré la première. Non-binaire, âgé d’une trentaine d’années, iel a plié bagage, écrasé par la puissance du soutien allemand à Israël. Regagner sa terre natale a été « le bon choix ».
Le journaliste congolais Stanis Bujakera est en prison depuis plus de deux mois, accusé d’avoir fabriqué et diffusé une fausse note d’un service de renseignement. Notre enquête révèle que les éléments de preuve du parquet sont totalement fantaisistes.
Alors que les députés débattent mardi de la politique africaine de la France, deux collectifs de ressortissants français du Mali et du Burkina Faso font entendre leur voix. Très critiques vis-à-vis de la diplomatie du gouvernement, leurs membres exigent la fin des représailles décidées après le coup d’État au Niger.
Le premier tour de l’élection présidentielle malgache se déroule jeudi. Le scandale lié à l’acquisition de la nationalité française du président sortant Andry Rajoelina et le flou entourant l’organisation du scrutin ont conduit dix des treize candidats à se retirer de la course.
Dans son premier long métrage, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani conte une belle et ambiguë histoire d’amitié entre deux femmes, avant la séparation du pays en deux États en 2011. Le film prend une acuité nouvelle dans le contexte de la guerre actuelle.
Depuis le 15 avril et le début de la guerre au Soudan, plus de 420 000 personnes se sont réfugiées dans l’est du Tchad. Principalement issues des communautés non arabes du Darfour, elles témoignent d’attaques délibérées contre les civils, de multiples crimes de guerre, et dénoncent un nettoyage ethnique.
En Algérie et au Maroc, la langue française fait les frais des embardées d’Emmanuel Macron. Ayant rompu l’équilibre auquel Paris se tenait entre ces deux pays, tout en les humiliant à coups de restrictions de visas, le président français excite les rétorsions.