Afrique(s) Analyse

L’Égypte passe sous la coupe du FMI

Le Caire a décidé le 6 mars de laisser flotter sa monnaie, la livre. C’était une exigence du Fonds monétaire international, rendue possible par un investissement émirati massif. Mais la population, elle, pourrait continuer à payer cher les choix économiques du pouvoir égyptien. 

Romaric Godin

L’Égypte a cédé. Le 6 mars, la Banque centrale égyptienne (CBE) a annoncé qu’elle laissait flotter sa monnaie, la livre, tout en relevant son taux directeur de 6 points à 28,75 %. Immédiatement, son taux de change face au dollar s’est ajusté sur les niveaux du marché noir, perdant près de 38 % de sa valeur et se stabilisant aux alentours de 50 livres pour un dollar

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