Exilé en France depuis deux ans, Aïssa Rahmoune, avocat algérien des droits humains, dresse un bilan calamiteux du mandat du président Tebboune, et dénonce dans un entretien à Mediapart « la mascarade électorale » du 7 septembre, qui masque « une dictature ».
La ville de l’Est libyen a accueilli durant la première quinzaine d’août quantité d’événements sportifs et culturels, dans l’espoir de briser l’image d’une cité détruite par dix années de guerre. Mediapart s’y est rendu, pour une visite contrôlée de bout en bout par les autorités.
Vingt ans après les événements meurtriers de 2004 impliquant l’armée française en Côte d’Ivoire, les victimes n’ont jamais été indemnisées. Dénonçant des « crimes contre l’humanité », elles n’ont pas renoncé à demander à la France de reconnaître ses responsabilités.
Un terrible face-à-face a lieu les 8 et 9 novembre 2004 devant l’hôtel Ivoire, au cœur d’Abidjan, entre des milliers de civils non armés et un groupement de 300 militaires français. Il va se finir dans le sang.
Après une nuit cauchemardesque, l’armée française renforce son contrôle en Côte d’Ivoire le 7 novembre 2004. Des colonnes de blindés traversent le pays pour rejoindre Abidjan, passent en force, faisant morts et blessés. L’une d’elles se retrouve en pleine nuit devant la résidence du président ivoirien. Deuxième volet de notre série.
Le 6 novembre 2004, l’armée française est victime en Côte d’Ivoire d’un bombardement meurtrier aux contours flous. Aussitôt, la France lance des représailles contre l’armée ivoirienne. C’est le début de l’un des épisodes les plus troubles et sanglants des relations franco-ivoiriennes contemporaines. Premier volet de notre série.
Au-delà du changement de pied inattendu de la diplomatie française sur le Sahara occidental, c’est le futur de deux traités commerciaux conclus entre l’UE et le Maroc qui focalise l’attention à Bruxelles alors qu’une nouvelle Commission doit se mettre en place à l’automne.
Militante et épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, elle revient sur la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, regrettant que le peuple concerné ne soit jamais considéré ni entendu.
À l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de l’accession au trône de Mohammed VI, Emmanuel Macron a affirmé que le Sahara occidental, revendiqué par le Maroc en dépit du droit à l’autodétermination de ce territoire, s’inscrit « dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Une rupture de la diplomatie française qui ulcère l’Algérie.
Plusieurs journalistes et opposants au régime de Mohamed VI réagissent à la grâce dont ils ont bénéficié lundi 29 juillet. Ils disent leur soulagement et leur espoir que d’autres prisonniers politiques soient libérés.
Deux organisations de défense des droits humains accusent les belligérants soudanais d’utiliser le viol pour terroriser la société, dans la capitale Khartoum et dans d’autres régions du pays, alors que les armes continuent d’affluer dans le pays.
Le groupe contrôlé par Vincent Bolloré a entamé les démarches pour acquérir le géant sud-africain MultiChoice, plateforme de télévision par satellite. Si le projet réussit, il lui donnera un monopole inédit sur le continent, une perspective qui inquiète des médias et des observateurs.
Le projet de budget de William Ruto, le président, prévoyait de relever massivement les impôts sur les Kényans moyens. La jeunesse s’est soulevée et, après une répression qui a fait 23 morts, le projet a dû être retiré.
Depuis 107 ans, le groupe minier britannique façonne l’économie de l’Afrique du Sud. L’intrication de ses intérêts avec ceux du parti au pouvoir, l’ANC, l’a protégé de l’OPA hostile lancée par son concurrent australien BHP. Mais le schéma est en voie d’épuisement.
Près de 28 millions de Sud-Africains étaient appelés aux urnes mercredi. Le Congrès national africain a perdu sa majorité absolue pour la première fois depuis la fin de l’apartheid. Un effet de sa stratégie économique, qui est désormais dans une impasse complète.
Plusieurs centaines d’avocats ont manifesté jeudi à Tunis après les arrestations musclées de deux des leurs ces derniers jours. Associations et journalistes sont aussi dans le collimateur des autorités, qui durcissent leur contrôle de toute voix critique du pouvoir.