Afrique(s)

Massacre de Thiaroye : la France refuse toujours d’acquitter sa « dette de sang »

En décembre 1944 au Sénégal, des tirailleurs africains de l’armée française étaient abattus sur ordre de leurs propres officiers pour avoir réclamé des sommes d’argent qui leur étaient dues. Quatre-vingts ans plus tard, le fils d’une victime continue de demander réparation. En vain.

Clair Rivière

Quand son père, tirailleur sénégalais, a été tué par l’armée française en 1944 lors du massacre de Thiaroye, Biram Senghor avait à peine 6 ans. Huit décennies plus tard, l’enfant est devenu un vieil homme. Il n’a toujours pas obtenu réparation. « Ils attendent que je sois enterré pour enterrer le dossier », lâche-t-il, amer.

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