Afrique(s)

« Il n’y a pas d’exercice réel de la citoyenneté en Algérie »

Exilé en France depuis deux ans, Aïssa Rahmoune, avocat algérien des droits humains, dresse un bilan calamiteux du mandat du président Tebboune, et dénonce dans un entretien à Mediapart « la mascarade électorale » du 7 septembre, qui masque « une dictature ». 

Rachida El Azzouzi

C’est l’une des décisions les plus douloureuses de sa vie. En 2022, Aïssa Rahmoune a décidé de fuir l’Algérie. C’était l’exil ou la prison pour l’avocat emblématique des détenu·es du Hirak, le soulèvement populaire qui, en 2019, a déchu le grabataire et fantomatique président Abdelaziz Bouteflika après vingt ans de règne.

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