Afrique(s) Analyse

En Algérie, l’élection présidentielle est déjà pliée

Les Algériens sont appelés samedi 7 septembre à participer à un scrutin présidentiel verrouillé, un simulacre démocratique où, sans surprise, le président sortant Abdelmadjid Tebboune devrait être réélu. 

Rachida El Azzouzi

Officiellement, ils sont trois candidats, sur seize prétendants, à avoir été retenus par la commission électorale pour se présenter à l’élection présidentielle en Algérie, samedi 7 septembre. Trois à promettre « le changement » : un laïc, Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS), très implanté en Kabylie ; un islamiste, Abdelaali Hassani Cherif, du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui se réclame des Frères musulmans ; et le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, un nationaliste encarté dans aucun parti, très mal élu en 2019 sur fond d’abstention record et de tollé de la population.

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