Le président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie fait partie de la quarantaine d’opposants politiques accusés de « complot contre la sûreté de l’État » par le président Kaïs Saïed. Il analyse le climat politique pour Mediapart.
Sammy Baloji scrute, depuis la Belgique et la RDC, les legs de la colonisation. Dans un entretien à Mediapart, l’artiste revient sur son premier long métrage montré en festivals, « L’Arbre de l’authenticité », autour de l’exploitation de la forêt équatoriale du bassin du Congo.
L’invasion de l’Ukraine est de peu de poids face à la centralité de la question palestinienne dans la culture politique et l’imaginaire collectif des sociétés du Maghreb. Début avril, des manifestations contre les attaques israéliennes ont mobilisé de Rabat à Tunis, en passant par Alger.
Victime d’un piratage au cœur de ses institutions publiques, le gouvernement fait valoir ses « victoires » sur le dossier du Sahara occidental pour justifier la fuite des données personnelles de deux millions de Marocains. Parmi lesquels un personnage central de la cour royale.
Un Camerounais ayant tué sa femme en public vient de bénéficier d’une condamnation très clémente. De nombreuses voix réclament une nouvelle loi dans un pays où les violences de genre sont d’ordinaire passées sous silence, voire tolérées.
Le Gabon organise samedi sa première présidentielle depuis la chute de la « dynastie Bongo ». Le général Oligui Nguema, au pouvoir depuis le coup d’État militaire de 2023, est assuré de la remporter, après avoir habilement rallié à sa cause une grande partie de la classe politique et de la société civile.
La rupture des relations diplomatiques avec l’ancien colonisateur, le 17 mars, est un épisode de plus dans la longue et tumultueuse histoire entre Kigali et Bruxelles.
Alors que sort en France un biopic tourné partiellement en Tunisie sur le psychiatre et militant antiraciste et décolonial, son centenaire est une opportunité dans les pays du Maghreb de redécouvrir un homme longtemps trop méconnu.
Le tribunal de Dar El-Beïda, dans les environs de la capitale algérienne, a condamné l’écrivain notamment pour « atteinte à l’unité nationale ». Alors qu’il est à un âge avancé et souffre d’un cancer, son avocat français affirme n’avoir pas pu défendre son cas comme il se doit.
En plus de Boualem Sansal, des centaines de personnes sont emprisonnées pour s’être exprimées librement, avoir vanté le Hirak, le mouvement de contestation sociale né en 2019, ou défendu les droits humains. Mediapart en dresse une liste non exhaustive.
Le cas de Boualem Sansal, âgé et malade, est particulier par sa dimension politico-diplomatique, au cœur du froid polaire entre la France et l’Algérie. Son procès s’insère dans une vague répressive post-printemps arabe qui s’étend à tout le Maghreb. Et qui ne cesse de se durcir.
Face à ce qu’ils perçoivent comme une agression, voire un acharnement, de nombreux Algériens estiment qu’il faut tourner le dos à l’ancienne puissance coloniale. Seules celles et ceux ayant des enfants en France se disent inquiets et déplorent cette nouvelle crise algéro-française.
Très attendue, la réforme est entrée en phase d’écriture et doit être soumise au Parlement. Après l’avis des autorités religieuses, plusieurs amendements progressistes sont passés à la trappe, ne laissant qu’une marge de manœuvre bien réduite aux législateurs.
Comme lors de son premier mandat, et malgré la guerre à Gaza, Trump fera de la normalisation avec Israël un important enjeu stratégique dans le Maghreb. Il espère voir l’exemple marocain s’étendre à ses voisins.
Tadjou Attada, ancien coach de l’équipe nationale de taekwondo, a été condamné vendredi 21 février à de la prison ferme. Mariama Cissé l’accusait d’avoir bloqué sa carrière parce qu’elle refusait ses avances. Un procès suivi de près par les associations féministes qui ont soutenu la sportive.
Depuis plus d’un an, la frontière entre le Burundi et le Rwanda est fermée. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC, à quelques kilomètres de la frontière burundaise, est une nouvelle source de tension. Au grand dam des Burundais qui dépendent des échanges avec leurs voisins au nord.