Le chef de l’ONU a appelé dimanche 26 janvier au retrait des forces rwandaises, qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du M23 et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la grande ville de Goma.
Cours de langue, bourses d’études, événements culturels… Les « Maisons russes » sont devenues le principal instrument de la diplomatie culturelle du Kremlin et contribuent à implanter durablement Moscou sur le continent africain.
De 2009 à 2018, l’Afrique du Sud a été mise en coupe réglée par trois frères d’origine indienne, les Gupta. Leur alliance avec le chef d’État a donné lieu à un détournement massif d’argent public. Et a fini par provoquer un scandale d’ampleur et un séisme politique.
Le 13 décembre 1998, le journaliste d’investigation Norbert Zongo perdait la vie dans l’incendie de sa voiture. Vingt-six ans après ce crime impuni, les journalistes burkinabés sont à nouveau ciblés par le pouvoir politique. Petit à petit, l’autocensure s’impose.
À Casablanca, un activiste du mouvement propalestinien Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) va être jugé pour « incitation à commettre des crimes et des délits ». Un procès dénoncé comme politique par les associations de défense des droits humains.
Dans un entretien à Mediapart, le politiste Nedjib Sidi Moussa décrypte les raisons de la solidarité française à géométrie variable envers les détenus d’opinion algériens et pointe la tendance lourde du milieu littéraire français à promouvoir les auteurs du Maghreb seulement lorsque ceux-ci réhabilitent le colonialisme français.
Le 1er décembre 1944, au Sénégal, l’armée française ouvrait le feu sur des tirailleurs africains qui réclamaient leur paye. Quatre-vingts ans après, on ignore toujours le nombre des victimes, tout comme l’endroit où elles ont été enterrées. La France continue de faire obstacle à la vérité.
À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le livre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, consacré à la Casamance, a enflammé le débat public. Le premier ministre a annoncé son interdiction. Derrière l’enjeu historique, de cyniques calculs politiques.
Le Gabon, sous régime militaire, vote samedi 16 novembre pour l’adoption d’une nouvelle Constitution qui consacre un régime hyperprésidentiel, alors que le général Oligui Nguema ne cache pas son désir de rester à la tête du pays. Le texte fait craindre une « consécration du despotisme ».
Les États-Unis et l’Union européenne voudraient redonner vie à une ancienne route coloniale pour évacuer les minerais de la RDC vers l’océan Atlantique, afin de contester le quasi-monopole chinois sur ces ressources. Mais la brouille entre Kinshasa et Kigali contrarie ce projet.
Emmanuel Macron a reconnu vendredi que le militant indépendantiste algérien Larbi Ben M’hidi avait été « assassiné par des militaires français » en 1957. Pour l’historien algérien Noureddine Amara, cette reconnaissance reste un geste mémoriel en trompe-l’œil.
Beaucoup de leurs aînés ont grandi avec un enseignement partiellement francophone et une volonté d’étudier en Europe. Mais pour la jeunesse tunisienne, la dénonciation du génocide en Palestine et la guerre au Liban changent durablement leur relation à l’Occident.
À Tanger, Rabat ou Casablanca, des rassemblements contre la position de la France sur la guerre au Proche-Orient ont été organisés tout au long de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc. Ils visaient aussi la normalisation adoptée par le royaume vis-à-vis d’Israël.
En décembre 1944 au Sénégal, des tirailleurs africains de l’armée française étaient abattus sur ordre de leurs propres officiers pour avoir réclamé des sommes d’argent qui leur étaient dues. Quatre-vingts ans plus tard, le fils d’une victime continue de demander réparation. En vain.
Il y a tout juste dix ans, une insurrection populaire mettait fin au long règne de Blaise Compaoré et suscitait un immense espoir en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, les acteurs de cette révolte déchantent : tous les droits conquis ont été sapés par la dictature.
Dans une série d’arrêts, la Cour de justice de l’UE a confirmé la suspension d’accords commerciaux négociés entre l’UE et le Maroc, parce qu’ils n’ont pas assez pris en compte le consentement du Sahara occidental que Rabat, avec l’assentiment français, considère comme ses « provinces du Sud ».