Afrique(s) Entretien

Assassinat de Larbi Ben M’hidi : « Avouer pareils crimes ne peut valoir acquittement »

Emmanuel Macron a reconnu vendredi que le militant indépendantiste algérien Larbi Ben M’hidi avait été « assassiné par des militaires français » en 1957. Pour l’historien algérien Noureddine Amara, cette reconnaissance reste un geste mémoriel en trompe-l’œil.

Faïza Zerouala

Soixante-dix ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre d’Algérie, lors de l’insurrection du 1er novembre 1954, Emmanuel Macron a de nouveau voulu marquer le coup sur le terrain mémoriel français et algérien. Le président de la République a reconnu, dans un communiqué publié vendredi, que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi avait bien été « assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses » en mars 1957, en pleine bataille d’Alger. 

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