Afrique(s)

Au Burkina Faso, le pouvoir met à nouveau le journalisme sous pression

Le 13 décembre 1998, le journaliste d’investigation Norbert Zongo perdait la vie dans l’incendie de sa voiture. Vingt-six ans après ce crime impuni, les journalistes burkinabés sont à nouveau ciblés par le pouvoir politique. Petit à petit, l’autocensure s’impose.

Malik Kassongué (Afrique XXI)

Avis de sécheresse médiatique au Burkina Faso. Vingt-six ans après l’assassinat de Norbert Zongo, dont le souvenir est toujours vivace, la presse traverse une nouvelle tempête au « pays des hommes intègres ». Zongo, journaliste engagé, a été assassiné le 13 décembre 1998 alors qu’il enquêtait sur l’entourage du président Blaise Compaoré, et notamment sur le frère et conseiller de ce dernier, François. Ce crime impuni a marqué les esprits dans un pays où les journalistes cultivent leur indépendance. 

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