Afrique(s)

Au Maroc, le mouvement antinormalisation avec Israël gêne les autorités

À Casablanca, un activiste du mouvement propalestinien Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) va être jugé pour « incitation à commettre des crimes et des délits ». Un procès dénoncé comme politique par les associations de défense des droits humains.

Camélia Echchihab

Casablanca (Maroc).– « Non à la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien » : tel sera le mot d’ordre mardi 10 décembre, devant le tribunal de première instance d’Aïn Sebaa. Ismaïl Lghazaoui, un activiste opposé à la « normalisation », nom de la politique menée par le régime du Maroc à l’égard d’Israël, y sera jugé pour « incitation à commettre des crimes et des délits ». Arrêté le 19 novembre dernier après avoir mené plusieurs actions dénonçant les relations entre les deux pays, ce militant du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) risque la prison. Il est déjà en détention, ses demandes de liberté provisoire ayant été rejetées. 

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