Dossier À Belém, une COP pour sauver l’accord de Paris

COP30 : « La transition énergétique véhicule de nouvelles formes de colonialisme »

Le Mouvement pour la souveraineté populaire sur le secteur minier organise de nombreuses luttes contre les mégaprojets brésiliens. Un de ses militants, Jeremias Santos, raconte à Mediapart comment l’extractivisme reste l’angle mort de la transition énergique, sujet phare de la COP30.

Mickaël Correia

Belém (Brésil).– La discussion monte dans les couloirs de la COP30. Le 10 novembre, lors de la cérémonie d’ouverture du sommet climat, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a appelé à l’élaboration de « feuilles de route » pour sortir des énergies fossiles. Depuis, et même si le sujet n’est pas officiellement inscrit à l’agenda de la COP30, l’élaboration d’un plan pour la fin du pétrole, du gaz et du charbon est soutenue par plus de 80 pays, dont la France.

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